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OM : les 4 raisons qui expliquent le très triste match nul contre Angers

Ce soir, dans le cadre de la 7e journée de Ligue 1, l’OM accueillait le SCO d’Angers au stade Vélodrome. Au terme des quatre-vingt dix minutes, et du match nul entre les deux équipes (1-1), voici ce qu’il faut principalement retenir de cette rencontre.

Un OM léthargique, tactiquement faible

Quelques jours, seulement, après un premier revers en Ligue 1, sur le terrain du RC Strasbourg, l'OM était attendu au tournant. Pour un réveil face à la lanterne rouge du championnat, le SCO d'Angers, adversaire idéal pour retrouver la confiance et soigner sa différence de buts. Pas vraiment le scénario proposé, pourtant, une fois les deux équipes entrées sur le terrain. Des occasions de but ? Une seule, et encore…, avec une première frappe cadrée de Mason Greenwood (10e), bien servi dans l'axe par Carboni, et facilement détournée par le gardien angevin, Fofana. C'était tout pour les premières vingt minutes. En manque de rythme, et s'obstinant à jouer dans l'axe, les Marseillais ne contournaient jamais le bloc angevin. De Zerbi s'agaçait assez vite, pestait contre les passes courtes et le manque de dynamisme de ses hommes. L'OM et le SCO n'avaient marqué qu'un seul but au cours du premier quart d'heure cette saison, une tendance qui se confirmait. Avec cette fois un match insipide et un Vélodrome qui trouvait rapidement le temps long.

Impardonnable Maupay

A la 23e minute, un coup du sort allait changer le cours du match. Sur une offensive marseillaise et un ballon qui arrivait côté gauche, Raolisoa ne maîtrisait pas son tacle sur Garcia et se voyait logiquement, après intervention du VAR, sanctionner d'un carton rouge pour une semelle sur le genou du latéral marseillais. Réduits à dix, et déjà regroupés devant leur but, les joueurs du SCO n'avaient d'autre solution que de reculer davantage. Une aubaine pour des joueurs phocéens en position ultra-favorable. C'était sans compter sur le manque de maîtrise de leur attaquant, Neal Maupay. A la 27e minute, bêtement, il touchait le gardien angevin alors que ce dernier s'apprêtait à dégager. Carton jaune. Logique et inutile. Tous minutes plus tard, l'ancien niçois commettait une nouvelle faute avec pied haut sur Aholou. Expulsion méritée et tout à refaire pour l'OM, proche de concéder l'ouverture du score sur une sublime frappe d'Abdelli, détournée par Rulli (33e).

Jonathan Rowe, l'entrant qui change tout

Au retour des vestiaires, De Zerbi, qui ne pouvait décemment se satisfaire des 69% de possession de balle stérile en première période, tentait le coup habituel des changements. De joueurs, mais pas de dispositif. Rowe, le héros de Lyon, entrait en lieu et place du décevant Carboni. Choix payant du technicien marseillais. A la 51e minute, au terme d'une longue séquence de possession, l'OM acculait Angers dans sa surface de réparation. Le ballon revenait sur Hojberg qui remettait instantanément pour l'entrant anglais qui se retournait et ouvrait le score d'une frappe croisée du pied droit (1-0, 51e).

Emile Hojberg, la faute qui change tout

Il est des fautes bêtes qui vous coûtent parfois des points. Balerdi, expulsé à Lyon, n'avait pas entraîné de fâcheuses conséquences pour ses partenaires, victorieux lors de l'Olympico. Hojberg, ce soir contre Angers, aurait du se passer, quant à lui, de ce contact inutile, aux abords de sa surface juste après l'ouverture du score de l'OM. Le Danois, nerveux et peu inspiré tout au long du match avec une kyrielle de passes latérales, crochetait Niane avant qu'El-Melali d'un somptueux coup-franc aux 20 mètres trompe Rulli d'une frappe enroulée (1-1, 54e). Tout était à refaire pour l'OM. Et pour De Zerbi qui, dans la foulée, faisait entrer Rabiot et Wahi en lieu et place de Luis Enrique, transparent, et Cornelius (65e).

L'entêtement marseillais

Pas suffisant pourtant, pour faire comprendre aux Marseillais qu'ils avaient tort de s'entêter dans l'axe. Eux qui (re)prenaient l'avantage à la 69e minute sur un but de la tête signé Murillo, à la suite d'un très bon décalage…sur le côté gauche et d'un centre de Garcia. Mais avant l'intervention du VAR pour une main du buteur panaméen. L'OM terminait la rencontre comme il l'avait commencé : impuissant et déterminé à vouloir franchir la défense angevine dans un axe complètement bouché. De Zerbi et ses joueurs ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes : ils vont nécessairement laisser filer les équipes de tête avant la trêve internationale et devront offrir un tout autre visage dans les prochaines semaines. Ce sera à Montpellier et au Vélodrome contre le PSG.

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