Bien au contraire, Steve Mandanda et sa bande se sont inclinés lourdement (3-0) et concèdent leur deuxième défaite en deux matches de Champions League après celle au Vélodrome contre Arsenal (1-2).
Y a-t-il néanmoins de bonnes choses à retenir de leur prestation ?
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Points positifs :
– Loin d’àªtre inhibé, l’OM est bien entré dans son match et a fait largement jeu égal avec le club de la Ruhr durant les vingt premières minutes. Sur l’ensemble du premier acte, les coéquipiers de Giannelli Imbula n’ont pas à avoir honte de leur prestation, màªme s’il leur manque la percussion de leur adversaire.
– Saber Khalifa, qui aurait pu obtenir un penalty à la 7e minute, a montré davantage en pointe que Jordan Ayew lors des derniers matches. Un enseignement pour l’avenir.
– La défaite de Naples sur le terrain d’Arsenal rééquilibre les rapports de force au sein de la poule F. Les Londoniens s’échappent avec 6 points mais le Borussia et le Napoli n’ont jamais que 3 points de plus que les hommes d’à‰lie Baup. Une qualification reste jouable…Points négatifs :
– … mais elle est évidemment très compromise. Après deux journées, Marseille a déjà des airs de victime expiatoire dans ce ‘groupe de la mort’.
– On savait que le Borussia contre-attaquait à 100 à l’heure. Alors pourquoi l’OM s’est si souvent fait piéger sur cette phase de jeu (notamment sur l’ouverture du score) ? Le repli défensif a été calamiteux (et ne s’est évidemment pas amélioré lorsqu’il a fallu attaquer pour égaliser).
– À l’image de Dimitri Payet ou Mathieu Valbuena, les Phocéens abusent des touches de balle en attaque, ce qui ralentit leurs offensives, annihile tout mouvement et laisse à leurs adversaires le temps de ‘fermer la porte’. Le contraste avec le jeu à une touche de balle des joueurs de la Ruhr était saisissant.
– Tenir le ballon, c’est bien, accélérer, c’est mieux. Zéro occasion franche pour Marseille ce soir.
– Si màªme Steve Mandanda commence à commettre des erreurs, comme sur le deuxième but… Mais le portier a sauvé tant d’autres coups qu’on peut bien le lui pardonner. Rod Fanni, Alaixys Romao et Dimitri Payet ont en revanche été à la peine.
Bilan : le score est sans doute un peu lourd pour les Olympiens, auteurs d’une première mi-temps convenable. Mais c’est justement le drame de cette équipe que de faire bonne figure, mais jamais plus, comme contre Arsenal il y a deux semaines. Ce revers cuisant n’est pas le meilleur moyen de se mettre en confiance avant la réception du PSG dimanche.