A l’Olympique de Marseille, la formation n’est màªme plus un serpent de mer, plutôt une galéjade. Le club a beau posséder un bassin de population conséquent, avoir un bel outil de travail avec le centre Robert Louis-Dreyfus, il ne “sort” jamais de jeunes susceptibles de renforcer l’équipe première. Le départ d’un Boutobba pour Séville à l’intersaison est d’ailleurs symptomatique du malaise qui règne au club.
Eyraud ne veut plus que Nice ou Monaco fassent leur marché à Marseille
Pour le futur président, Jacques-Henri Eyraud, la formation sera un chantier prioritaire, lui qui entend avoir un “Steven Gerrard à nous” ! “On a conscience des spécificités marseillaises dans plein de domaines : la faà§on dont on veut communiquer, nouer des liens avec les glorieux anciens, le type d’équipe qu’on veut bâtir, la formation…, a-t-il expliqué dans So Foot. Parce que quand vous parlez à des Marseillais, vous vous rendez compte qu’ils veulent voir dans cette équipe des jeunes Marseillais qui ont démarré dans un club de quartier des environs et monté l’échelle petit à petit. L’objectif sera d’avoir “notre Steven Gerrard à nous”. Et en termes de performance économique, à§a soutient le modèle parce que si vous le faites bien, la balance joueurs est plus souvent excédentaire que déficitaire. Je suis encore dans l’incompréhension quand je vois l’activisme de Nice ou Monaco dans les clubs de quartier du bassin marseillais et le nombre de joueurs qui en sont issus dans leur effectif”.
R.N.