« Ce dimanche, au coup d'envoi de Brest – OM, les Phocéens étaient passés cinquièmes de Ligue 1 derrière Nice, Rennes et Strasbourg. Une première depuis octobre. Il y avait beaucoup de pression sur les épaules de Jorge Sampaoli et de ses hommes. Marseille a très bien géré ce déplacement piégeux à Francis-Le-Blé. Sincèrement, je ne m'attendais pas à une victoire aussi éclatante (4-1). Le jour de l'anniversaire de Sampaoli, c'était un beau cadeau de la part de son équipe…
« Comment on peut être aussi tétanisé chez soi et aussi libéré à l'extérieur ? »
Ce qu'il faut retenir de ce succès, c'est que l'OM est beaucoup plus à l'aise loin de ses bases qu'au Vélodrome. Cela reste pour moi une énigme vu la chaleur du public olympien. Je ne comprends pas les deux visages marseillais. Comment on peut être aussi tétanisé chez soi et aussi libéré à l'extérieur ? A Brest, il manquait pourtant Dimitri Payet. On s'attendait vraiment à ce que les Bretons, portés par l'excellent Franck Honorat, fassent plus mal aux Olympiens. Cela n'a pas été le cas et il faut souligner la maîtrise marseillaise sur ce match. Une maîtrise qui ramène l'OM à la seconde place de Ligue 1.
« Harit peut être l'homme qui tombe à pic »
A Brest, beaucoup de joueurs ont été excellents. Arkadiusz Milik et Cengiz Ünder bien sûr… Mais aussi Amine Harit, remplaçant désigné de Payet et qui devrait pouvoir enchaîner contre Bâle en Coupe d'Europe jeudi. Pour être totalement transparent, j'avais un peu oublié la présence de l'ancien Nantais dans l'effectif. C'est vrai qu'il s'agit d'un joueur de talent, fin, élégant, qui évolue dans un registre technique qui manque parfois à Marseille dans le cœur du jeu… A Brest, il a repris confiance et a montré qu'il pouvait être un bon remplaçant à Payet. Comme il s'est économisé malgré lui, Harit arrive frais sur la fin de saison. Il peut être l'homme qui tombe à pic, la bonne surprise ».