Dimanche, la première de l’OM de Roberto De Zerbi a été climatisée par le Stade de Reims (2-2), qui a renversé le score en cinq minutes en deuxième période. Emballants lors des 45 premières minutes, les Phocéens n’ont su convertir qu’une seule de leurs nombreuses occasions, ce qui les exposés à un retour de leur adversaire. Pour Pierre Ménès, c’est là le grand danger qui va guetter cette équipe tout au long de la saison. Son déséquilibre va méchamment l’exposer à des contre-performances quand elle affrontera des équipes fortes en ressorties de balle.
« Si les Marseillais mettent leurs occasions, ils sont injouables ; sinon… »
« On attendait la première de De Zerbi au Vélodrome et si les Marseillais sont rentrés chez eux déçus du résultat, ils ne l’ont pas été par le spectacle. Cette équipe de Marseille a été conforme au football prôné par l’Italien. Ça a été spectaculaire. Malheureusement, Elye Wahi n’a pas été au niveau en première période. Il a raté des occasions assez énormes, dont une à quatre mètres, devant le but de vide. »
« Franchement, les Marseillais auraient pu espérer mieux. Je pense que les prochains adversaires de l’OM peuvent se dire deux choses, c’est que si les Marseillais mettent leurs occasions, ils sont injouables. En revanche, s’ils ne sont pas réalistes, il y a un gros déséquilibre défensif qui peut être exploité par des équipes habiles dans les ressorties de balle. Cet OM peut être mis en difficulté, même si, je le rappelle, toutes les équipes sont en rodage. »
Pour résumer
Pierre Ménès a beaucoup aimé la première période l’OM face au Stade de Reims (2-2). Mais il constate que cette équipe est en danger dès qu’elle n’est pas réaliste car son déséquilibre est trop grand, ce qui l’expose aux contres adverses.