Le cas Michel a l'air de bouger. Déjà . Suspendu de ses fonctions ce mardi par Margarita Louis-Dreyfus, l'entraà®neur espagnol doit encore attendre son entretien préalable à son licenciement la semaine prochaine. Selon Mohamed Bouhafsi, celui-ci aura lieu le vendredi 29 avril. D'après lui, les les juristes de l’OM sont en train de monter un dossier à charge afin de prouver que Michel n’était plus concerné par sa fonction d’entraà®neur depuis plusieurs semaines. Pour prouver la faute grave préalablement invoquée pour justifier sa mise à pied, ces derniers ne lésineraient pas sur les moyens employés en faisant notamment référence à ses compositions d’équipes (Lucas Silva en tàªte), qui auraient màªme été « une manière de se saborder et de forcer l’actionnaire à lui faire un chèque. »
Un dossier à charge ou un cas déjà réglé ?
Ses séances d’entraà®nement auraient également été décortiquées afin de prouver un manque d’implication. Rappelons que Michel peut prétendre à des indemnités autour de deux millions d’euros, eu égard à son contrat qui court pour encore quatorze mois. De son côté, Le Monde avance une autre version. Le quotidien affirme sur son site Internet qu'un accord aurait déjà été trouvé avec l'avocat de l'entraà®neur espagnol concernant les indemnités à lui verser. Aujourd'hui, difficile de démàªler le vrai du faux dans ce dossier. Seule certitude : on n'a pas encore fini d'en entendre parler.
Julien Perez