« Quand je pense à l'OM, je n'arrive pas à me détacher de la déception européenne même si le parcours en Ligue 1 est pour l'heure dans les clous. Pour moi, il y a eu trop de tâtonnement dans les choix de Jorge Sampaoli : autant dans les compositions d'équipe que dans le manque de turn-over. Marseille n'avait peut-être pas, en qualité et en quantité, le groupe suffisant pour faire un bon parcours en Ligue Europa. Malgré tout, il aurait quand même été logique qu'ils sortent de cette poule. Sans être facile sur le papier, le groupe de l'OM – qui comprenait le Lokomotiv, la Lazio et Galatasaray – était jouable pour un club affichant ses ambitions.
« Le bilan ? On se dit que c'est « mitigé » ou « mitigé + » »
Au niveau du jeu, je m'attendais un peu à mieux. Sous Jorge Sampaoli, l'OM avait débuté avec beaucoup d'allant. Notamment avec Matteo Guendouzi et Dimitri Payet qui amenaient beaucoup de projection. Depuis, ça s'est un peu calmé. Mon autre grosse déception, c'est la gestion du cas Milik. On nous promettait qu'avec le Polonais de retour de blessure, ça allait être le feu. Finalement, Sampaoli ne le fait pas toujours joué faute de parvenir à l'intégrer. Il y a malgré tout quelques satisfactions dans ce début de saison. Outre Dimitri Payet qui est toujours aussi bon, on peut notamment parler de la révélation Bamba Dieng.
Quand on fait le bilan du début de saison, on se dit que c'est « mitigé » ou « mitigé + ». Peut-on réellement faire la fine bouche quand on sort de saisons avec des montagnes russes comme ce fut le cas avec l'OM ? Difficile aussi de mettre de côté les agressions subies par Payet et les Marseillais à Nice et à Lyon. Cela a forcément joué dans les têtes par moment. Dans ces conditions, être encore européen en Conférence League et bien présent dans la course au podium ce n'est pas si mal. Maintenant, on attend toujours plus des Marseillais ».