Ligue 1
OM – Mercato : les 5 Flops de Zubizarreta au FC Barcelone
Andoni Zubizarreta est désormais le grand favori pour devenir le directeur sportif de l’OM.
Andoni Zubizarreta est désormais le grand favori pour devenir le directeur sportif de l’OM. Il faut dire que ses cinq ans au Barà§a parlent pour lui.
De 2010 à 2015, l’ancien gardien de but du FC Barcelone a occupé le poste de directeur sportif du club catalan. Un long règne marqué par quelques belles reussités, mais aussi des échecs retentissants. Deuxième partie de la rétrospective.
1) Le chantier raté de la défense en 2014
Si le directeur sportif du FC Barcelone a réussi les bons coups Ter Stegen, Bravo ou Luis Suarez durant l’été 2014, l’obligation de renforcer un secteur défensif notamment dépeuplé par le départ à la retraite de Puyol entraà®ne Zubizarreta à investir massivement pour renforcer son arrière-garde. Pas moins de 35 millions d’euros (40 avec les bonus) sont mis sur la table pour les arrivées de Jérémy Mathieu, Thomas Vermaelen et Douglas. Si le Franà§ais, qui a pu dépanner Luis Enrique, n’est qu’un demi-échec, les deux derniers sont des Flops absolus. Toujours plombé par les blessures, Vermaelen n’a joué que 21 matchs en trois ans, dont 20 la deuxième saison ! Quant à Douglas, l’espoir brésilien appelé à devenir la relève de Dani Alves n’a màªme pas fait dix apparitions en deux ans et a filé du côté du Sporting Gijon.
2) Thiago Alcantara, le produit non conservé
Le meilleur recrutement, dans un club, est souvent de savoir garder ses meilleurs éléments. Ce qui est particulièrement valable pour le FC Barcelone et sa Masia si prolifique. Le cas Thiago Alcantara reste un échec retentissant du règne Zubizarreta. Le milieu de terrain barcelonais, dont le contrat comportait une clause libératoire à 25 millions, n’a jamais été rassuré par les promesses des dirigeants du Barà§a pour signer un contrat plus sécurisant pour le club blaugrana. Résultat, le Bayern Munich de Guardiola s’est jeté sur l’opportunité d’un joueur barré par Xavi et Iniesta pour en faire un de ses leaders de l’entrejeu. Un échec pour un joueur formé à la maison alors que le départ de Xavi a ensuite laissé un grand vide.
3) Alexandre Song, un gros chèque dans le vent
Après cinq saisons passées à Arsenal, Alexandre Song s’est affirmé comme le véritable taulier du milieu de terrain des Gunners. Un statut qui lui vaut un transfert ronflant du côté du FC Barcelone en 2012 pour venir concurrencer Busquets au milieu de terrain. Néanmoins, ces 19 millions déboursés pour faire venir le Camerounais vont déboucher sur pas mal de déception. Après deux saisons à une trentaine de matchs chacun, Song ne passe jamais le cadre de doublure utilisée lors des matchs peu importants, et ne colle surtout pas vraiment avec la philosophie barcelonaise. Parti à West Ham à partir de 2014 en pràªt, il évolue désormais au Rubin Kazan, loin des promesses affichées sous le maillot des Gunners.
4) Affelay, un prodige déchu
Sous le maillot du PSV Eindhoven, Ibrahim Afellay a affiché un tel talent que lorsque le FC Barcelone a eu l’opportunité de le recruter pour trois millions d’euros en 2010, il ne s’est pas privé de le faire màªme si le Néerlandais est arrivé au Mercato hivernal suivant. Un des premiers jolis coups de Zubizarreta. Mais Afellay n’a jamais répondu aux attentes placées en lui. Régulièrement aligné lors de la deuxième partie de saison 2010/11, il a ensuite progressivement disparu des radars. A cause d’un niveau insuffisant sur la pelouse, mais surtout en raison de blessures régulières qui ont plombé sa progression. Après un pràªt peu fructueux à Schalke 04 en 2012/13, Afellay a ensuite rejoint l’Olympiakos en 2014, sans avoir jamais confirmé son talent sous le maillot barcelonais.
5) Maxwell, une doublure lâchée avec précipitation
Alors que le FC Barcelone vient de débourser une somme rondelette pour enrôler Lucas Digne et que Jérémy Mathieu a dû dépanner sur le couloir gauche l’an passé, le FC Barcelone a sans doute fait une erreur en 2012 en lâchant celui qui aurait, sur la durée, représenté le complément parfait de Jordi Alba sur le couloir gauche, encore plus que le valeureux Adriano. C’est lors de son passage au PSG que Maxwell a démontré à tous sa solidité, son impact offensif et sa régularité de tous les instants, ce qui était sans doute plus caché au Barà§a. En prime, Maxwell est un cadre de vestiaire important dans la capitale. Andoni Zubizarreta, en acceptant les 4 millions d’euros du PSG à l’époque, n’a pas vraiment eu le nez creux.
Julien Pédebos