Qu’il semble loin, l’objectif européen du début de saison. Seizième de Ligue 1, l’OM n’a toujours pas assuré son maintien alors qu’il ne reste que trois journées à disputer. Nicolas Nkoulou a bien conscience de la gravité de la situation. À deux jours du déplacement à Angers dimanche, le défenseur phocéen espère que son équipe va engranger au plus vite les quelques points qui la séparent d’une nouvelle saison parmi l’élite. Histoire d’éviter la ‘honte‘ d’une relégation…
‘Il faut sauver les meubles, il faut gagner dimanche. Jouer le maintien, ce n'est pas digne de ce club. Personne n'aime jouer le maintien, surtout ici. Mais c'est le cas et il faut régler cette situation rapidement. (…) Personne ne s'attendait à une telle saison. À chaque fois, on ressort du terrain avec la tàªte baissée. On essaie, on essaie, à§a ne marche pas. Il ne faut pas lâcher. Je ne pense pas qu'on soit en balade à l'OM, la tàªte en l'air. Que ce soient les anciens ou les nouveaux, on vient dans ce club pour jouer le haut du tableau. On a un statut à défendre. Personnellement, je ne veux pas faire partie des joueurs qui auront contribué à couler le club. C'est une honte. Si je venais à partir en fin de saison, ce ne serait pas un plaisir de le faire dans de telles conditions. La culpabilité est là , mais je ne pense pas au pire, j'essaie de me battre. On espère vraiment sauver le club.’
Le PSG ? Ce n’est ‘pas l’essentiel’
Màªme la perspective de disputer la finale de la Coupe de France face au PSG le 21 mai prochain ne suffit pas à redonner le sourire à l’international camerounais : ‘L'essentiel est de sauver le club. La finale, c'est bien beau, on l'attend tous, mais ce n'est pas l'essentiel.’
Enfin, Nkoulou a réagi aux propos de Basile Boli, lequel avait évoqué une fracture entre l’OM et le joueur de 26 ans. Le principal intéressé n’a visiblement pas compris cette sortie du nouvel adjoint de Franck Passi : ‘J'apprends aujourd'hui qu'il y avait une fracture entre l'OM et moi. Je ne peux expliquer ce que je ne savais pas. (…) Si Boli est présent au quotidien ? Je l'ai vu ce matin, il vient souvent, il essaie de contribuer à ce qu'on retrouve un peu de fraà®cheur.’
Sylvain Opair