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OM – OGC Nice : leà§on de réalisme, bijou d’Henrique, place de leader, la belle journée marseillaise

Dans le cadre de la 4e journée de Ligue 1, l’OM accueillait au stade Vélodrome l’OGC Nice depuis 17 heures. Au terme des quatre-vingt dix minutes, et la victoire des joueurs de De Zerbi (2-0), voici ce qu’il faut retenir de cette rencontre.

Un début de match aux abonnés absents

Une ambiance de feu, un stade plein, un anniversaire (125 ans du club) à fêter, tout était indéniablement réuni pour que cet OM-OGC Nice commence sur les chapeaux de roue. Et bien non. En place, un OM timide, prudent comme jamais, et convaincu, sans doute, que l'OGC Nice avait les moyens de lui faire mal en contre. Seule volonté du bloc marseillais : temporiser et aspirer le milieu de terrain azurée qui, de son côté, faisait proprement circuler le ballon sans que cela débouche sur des actions dangereuses. Cet OM-Nice se muait dès lors en match peu emballant et sur d'étranges aspirations signées Roberto De Zerbi. Passe encore Valentin Rongier arrière droit, mais contraindre Mason Greenwood à rester sur un côté, afin de bloquer Melvin Bard, paraissait vite incompréhensible. Le technicien marseillais pouvait certes pester contre ses hommes au Bor du terrain, il était le principal responsable de ce début de match raté.

Sur un malentendu…

Reste que certaines formations, sans briller, provoquent l'essentiel. Et que l'OM, qui ne s'était procuré qu'une seule demie-occasion (frappe de Luis Henrique à la 4e minute bien bloquée par Bulka, allait ouvrir le score avant la pause sur une erreur de la défense centrale niçoise. Luis Henrique adressait un centre dans la surface de réparation et le Niçois Youssouf Ndayishimiye, au marquage de Maupay, s'arrêtait de jouer subitement et laissait l'attaquant marseillais marquer d'une tête sur le côté gauche de Bulka (1-0, 40e). Les joueurs de Franck Haise, plus dangereux et qui avaient trouvé le poteau droit de Rulli trois minutes plus tôt sur une frappe de Bard, retournaient aux vestiaires menés. Contre le cours du jeu, une évidence.

Leçon de réalisme

Des joueurs azuréens qui continuaient de jouer de malchance au retour des vestiaires. Car en marge de la pression mise au milieu de terrain, un ballon relâché par Rulli, sur un coup-franc aux 25 mètres de Jeremie Boga, revenait dans les pieds de Pablo Rosario qui, du pied gauche, échouait sur le gardien marseillais avec un ballon heurtant son poteau gauche. Quatre minutes plus tard, dominés dans l'impact et notamment au milieu de terrain, les Marseillais parvenaient à faire le break. Trouvé côté gauche, Luis Henrique repiquait dans l'axe, s'appuyait sur Amine Harit, avant d'enrouler une sublime frappe du pied droit qui trouvait la lucarne gauche de Marcin Bulka (2-0, 53e).

Benoît Millot entre en jeu…

Si la rencontre, côté marseillais, était indéniablement placée sous le signe de l'efficacité, et d'un grand réalisme, elle allait également permettre à l'arbitre, Monsieur Millot, de montrer l'étendue de son non-talent. A la 75e minute, déjà, en avertissant pour la seconde fois en douze minutes le défenseur central de l'OM, Derek Cornelius. Un vilain geste ? Non. Une faute bête ? Même pas. Un gain de temps selon Monsieur Millot qui expulsait très sévèrement le Marseillais et relançait du même coup la fin de match avec une équipe de l'OM en infériorité numérique. Les Niçois, très maladroits dans la zone de vérité (Guessand, Moukoko) allaient à leur tour subir l'incompétence de l'homme en jaune, incapable de signaler l'évidente faute de Greenwood sur Abdi dans la surface de réparation marseillaise. Et comme le niveau des arbitres à la VAR semblait être identique, l'action se terminait avec un carton jaune pour le joueur niçois…

Fort de ce succès, l'OM occupe ce soir, et en attendant le match du PSG (face à Brest, 21 heures) la première place de la Ligue 1. Une belle journée en somme.

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