Bien sûr, les supporters parisiens vous diront que le budget de leur club est le fruit d'un bon travail de leurs dirigeants. Mais peu sauront ce qu'est Ooredoo, nom donné au Camp des Loges, que la Bank of Qatar n'a pas de locaux en France ou que la clinique du sport de Doha, Aspetar, donne 30 M€ par an pour ne pas apparaître sur les maillots…. Oui, le dopage financier est une réalité au PSG. D'ailleurs, on n'a pas entendu Nasser al-Khelaïfi ou Vincent Labrune répondre à la proposition de réunion de Javier Tebas pour en débattre. Le site Sportune a ainsi révélé que les sponsors de l'OL lui rapportent 27,5 M€, ceux de l'OM 35 M€ et ceux du PSG… 286 M€.
Cette différence abyssale entre le jouet des Qataris et le reste de la Ligue 1 est la conséquence de l'indifférence de la LFP, qui a fermé les yeux sur le dopage financier pour mieux récupérer les millions de beIN. La Premier League, elle, est beaucoup plus attentive à ce type de dérives. On en veut pour preuve que jusqu'à la semaine dernière, ses clubs n'avaient pas le droit d'être sponsorisés par des entreprises liées à leurs propriétaires. Maintenant que Newcastle est détenu par des Saoudiens, cette mesure a été supprimée. Mais tout nouveau contrat sera soumis à l'examen d'un évaluateur externe et indépendant, qui devra vérifier que les montants ne sont pas gonflés. Comme un office de tourisme qui paye plus de 100 M€ à la saison pour ne pas s'afficher sur un maillot et juste obtenir une tourné de trois jours pendant la trêve hivernale… La LFP s'inspirera-t-elle de cette mesure ou continuera-t-elle à faire le bonheur d'un club au détriment des 19 autres ?