Jorge Sampaoli a parfaitement résumé la solide victoire de l’OM hier soir à Bollaert (2-0). « C’est notre match le plus abouti, il fallait faire un gros match contre une telle équipe pour l’emporter ici, surtout après la leçon que Lens nous avait donnée à l’aller (2-3, le 26 septembre), a-t-il savouré en guise de revanche. On en avait d’ailleurs tiré des leçons. Mon équipe a progressé dans le contrôle du jeu, notamment contre des formations fortes dans la transition comme Lens, et ça a fonctionné. Nous sommes plus à l’aise à l’extérieur. Il faut qu’on travaille pour être aussi performants au Vélodrome qu’à l’extérieur, on le doit à notre public. »
Pierre Ménès a conforté le coach dans l’OM dans ses convictions du soir, à savoir que son équipe méritait amplement sa victoire à Lens. « On a vu un OM impressionnant à Lens, a-t-il analysé sur son blog. Les Olympiens ont totalement neutralisé les points forts lensois : Clauss, Frankowski et Fofana ont tous trois eu d’immenses difficultés à exister. Et on a rapidement senti qu’en étant menés au score, les Sang et Or allaient avoir du mal à revenir. D’autant plus que l’OM n’a absolument pas baissé de pied, ni sur le plan physique ni sur celui de la concentration. »
Si Ménès a validé le recrutement de Cédric Bakambu, buteur pour ses grands débuts et « qui devrait rendre pas mal de service à sa nouvelle équipe », le chroniqueur s’est emballé pour le véritable héros de l’OM hier à Bollaert : Valentin Rongier. « Mention spéciale à Rongier, qui jouait latéral droit sans le ballon et milieu axial avec, ce qui n’est pas banal. Mais il fait tout bien, et à haute intensité. Avec Sampaoli, il a vraiment pris une autre dimension », a-t-il commenté. Excellent à son double poste de milieu axial-arrière droit, l’ancien capitaine du FC Nantes aurait même pu marquer mais sa frappe limpide du gauche a heurté deux fois les montants de Wuilker Fariñez.