Voici pourquoi :
Lire le résumé du match
Clinton Njie n'est pas Bafétimbi Gomis
Titularisé à la pointe de l'attaque marseillaise en l'absence de Bafétimbi Gomis, Clinton Njie n'a pas répondu présent. Bien que méritant dans l'effort, l'ancien Lyonnais n'est vraiment pas un avant-centre et, si l'on excepte son retourné contré de la main par Julien Cetout en première période (34e), il a toujours eu du mal à se positionner en tant que tel. Il a fallu attendre l'entrée de l'incisif Rémy Cabella (62e) pour apporter de folie dans l'axe. Trop tard.
L'OM n'a joué que la seconde période
Pourquoi diable l'OM n'est-il pas capable de réaliser deux périodes de màªme niveau d'intensité ? Complètement amorphes en première mi-temps, avec un manque de rythme et d'intensité criant, les hommes de Rudi Garcia ont été bien plus inspirés après la pause. Plus haut sur le terrain avec un Morgan Sanson plus collé à ses attaquants, ils auraient mérité de l'emporter mais ont manqué de précision dans le dernier geste.
Nancy avait la bonne stratégie
En fin tacticien, Pablo Correa sait que son équipe n'a pas le màªme potentiel que l'OM et avait donc décidé de la faire se recroqueviller en défense pour décocher des contres fulgurants à la récupération du ballon. La stratégie a été la bonne tant les Marseillais ont été secoués en première période avec des latéraux phocéens (Sakai et Evra) mis en difficulté par les flèches lorraines (Maouassa et Dia). Yohann Pelé (et son poteau) a fait le travail pour éviter le pire.
JP