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OM – PSG (0-3) : comment et pourquoi Paris s’est littéralement baladé au Vélodrome

C’est ce soir le traditionnel Classique de la Ligue 1 avec la rencontre opposant, au stade Vélodrome dès 20 heures 45, l’OM au PSG. Au terme des quatre-vingt dix minutes, et de l’écrasante victoire des Parisiens (3-0), focus sur la prestation des joueurs de Luis Enrique.

Un début de match au plus que parfait

Une fois le coup d'envoi de ce Classique donné, les supporters du PSG ont aussitôt eu droit à deux surprises. La première ? Contrairement à ce qui était annoncé, c'est bel et bien Ousmane Dembélé qui prenait la position de numéro 9 et non Kang-in Lee, positionné sur le côté droit. La seconde ? Un début de match au plus que parfait des hommes de Luis Enrique. Positionnés haut, jouant juste, étouffant le milieu de terrain marseillais et étalant une fois encore une justesse technique sans égal en Ligue 1. Résultat, et sur une action initiée par Zaïre-Emery, étincelant en début de rencontre, qui donnait à Barcola, Nuno Mendes débordait, centrait et contraignait Rulli à détourner le ballon dans les pieds de Joao Neves (7e) pour une imparable ouverture du score. Le plus dur était fait et le PSG n'allait rien lâcher. 

Un milieu de terrain sans égal

Il est certes toujours plus facile de s'imposer lorsqu'on évolue en supériorité numérique. Et ce fut le cas, ce soir, avec un OM réduit à 10 dès la vingtième minute après l'expulsion de Harit pour un pied haut porté à la poitrine de Marquinhos. Demeure toutefois une évidence : à 11 contre 11 comme à 11 contre 10, le milieu de terrain parisien a donné une leçon à Rabiot, Hojbjerg et les autres. Comme déjà dit, Zaïre-Emery a illuminé le premier acte par son sens du placement et son aptitude à créer les décalages. Vitinha, plus discret, n'a perdu que très peu de ballons et n'a eu cesse de jouer de l'avant. Quant à Neves, le premier buteur de la soirée, il a une fois encore montré l'étendue de son talent, technique notamment, ainsi que son incroyable abattage. 

La force des latéraux

Sur l'antenne de DAZN, Patrick Vieira, désormais sans banc de touche, insistait à plusieurs reprises sur l'importance des latéraux au PSG. Et comment ne pas aller dans son sens, tant Hakimi et Mendes ont multiplié les allers et retours sur leurs ailes, n'ayant cesse, toutefois, de rester hauts et de proposer des solutions aux milieux de terrain. Le premier but vient justement d'un débordement de Nuno Mendes. Le second, en dépit de l'erreur de Balerdi qui marque contre son camp, provient d'un centre d'Hakimi. Et la première occasion parisienne en début de seconde période, avec un raté de Barcola au second poteau, est à mettre au crédit d'Hakimi et l'un de ses centres fuyants dont il a le secret. La force du PSG, et sa capacité à contourner la défense adverse, est le fruit du travail d'Hakimi et de Mendes (remplacé par Beraldo à la 50e minute) qui, ce soir, ont brillé offensivement. Défensivement, ils n'en ont guère eu besoin tant la différence de niveau était grande.

L'humiliation historique était possible 

On le savait avant même le début de la rencontre : les plus gros succès du PSG au Vélodrome l'ont été par quatre buts départ. On se souvient, entre autres, du 5-1 du mois de février 2017. Ce soir, les joueurs de Luis Enrique auraient pu s'offrir un nouveau record. Et en passer 5 ou 6 aux Phocéens. Il n'en fut rien pour cause de maladresses non préjudiciables bien entendu, mais parfois répétées dans la surface de réparation ou à ses abords. On pense ainsi à Barcola (47e), à Dembélé, idéalement servi par Barcola et qui envoyait sa reprise face à Rulli dans les nuages (56e) ou encore à Doué, qui envoyait sa frappe sur le gardien marseillais (71e). Et que dire du raté de Fabian Ruiz (79e), seul face au but, et une fois encore servi par Hakimi, qui trouvait le moyen de louper le cadre en reprenant au-dessus. Des regrets, certes, mais une réalité : le PSG est bien au-desus de l'OM.

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