« On doit faire le match et pas le subir. » Roberto De Zerbi avait balancé la sauce en conférence de presse d’avant Classico entre l’OM et le PSG. Ses bons mots n’ont pas été suivis d’effet. Loin s’en faut. Marseille ne décrochera pas sa première victoire au Vélodrome contre le PSG (en championnat) depuis le 27 novembre 2011. La faute à qui, l’arbitre François Letexier ? Certes, on pourra longtemps ergoter sur le rouge d’Harit dégainé à la va-vite dès la 17e minute, mais, finalement, cette exclusion a juste accéléré la chute de l’OM. La faute à quoi, donc ? A l’apathie des Marseillais dans l’entame. Perdus, comme s’ils respectaient trop leurs visiteurs du soir.
Leur avait-on signalé que leurs supporters avaient campé la moitié de la journée sur le parvis du Vélodrome à s’égosiller en guise de soutien indéfectible ? Et que, eux au moins, ils y ont cru ? Apparemment, non. La réaction marseillaise a été bien trop timide. Mous dans l’impact, faiblards à la construction avec des lignes trop éloignées, sans idées, les hommes de De Zerbi ont subi le Classico, tout ce que craignait le technicien italien.