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OM â?? PSG : le fils de Tapie livre ses secrets de Classique et se paie Longoria – Al-Khelaà¯fi

Invité de Sud Radio dans lâ??émission « But Football Club », partenaire de notre site internet, Laurent Tapie, le fils de Bernard Tapie a donné son avis sur les présidents actuels de lâ??OM et du PSG â?¦ et a dévoilé quelques anecdotes savoureuses sur les Classiques de son père.

Sur la méthode de son père sur les Clasico

« Mon père ne faisait pas de causerie collective. Cela ne fonctionne pas. Il avait très bien compris que chacun est différent et il faisait de l’individuel. Il prenait les joueurs à part. Notamment ceux qui étaient d’un naturel timide mais extrêmement talentueux. Eux, ils les prenaient et les rassuraient. Ceux qui étaient des combattants nés, il les exaltait voir les freinaient un peu pour ne pas qu’ils prennent un rouge. Il faisait du sur-mesure. »

L’anecdote de l’affiche

« Sur le match de 1992, qui s’était fini à 0-0 sur une boucherie intégrale, Arthur Jorge avait fait une interview dans L’Equipe : « On va leur marcher dessus ». Mon père avait fait une copie de ça en format A0, qui est le plus grand format existant, en l’affichant dans le vestiaire de l’OM à Paris. Il regardait la réaction des joueurs en disant « vous avez vu ? Vous allez vous faire marcher dessus ce soir ». Dire ça à des Boli, Amoros, Di Méco… Mais Di Méco faisait des tacles à hauteur de la carotide sur le terrain (rires) Il y a eu je ne sais combien de fautes mais l’OM n’a pas perdu. Cela a été une grossière erreur du PSG de communiquer de cette façon ».

L’anecdote du sac de sport

« Mon autre anecdote était sur le match de 1993. Mon père vient au stade avec un sac de sport. Je lui demande ce qu’il y a dans le sac. Il me répond : « ça ne te regarde pas, tu verras tout à l’heure ». On gagne le match 1-0, but de Boksic. Surtout c’était un match important car tout le monde expliquait que, cette année-là, il y allait y avoir une passation de témoin entre l’OM et le PSG (…) A la fin du match, on descend dans le vestiaire, il ouvre le sac et il y avait un million de francs en cash et il lançait des liasses dans les vestiaires en prime de matchs (rires) Il y avait Boli qui se jetait sur le sol ».

Sur Pablo Longoria

« Fait-il du bon travail ? J’ai des critères de chef d’entreprise. Quel est le classement budgétaire de l’OM et son classement en championnat ? Si le classement budgétaire est supérieur au classement sportif, il fait un bon travail. Si les deux classements correspondent, il fait un travail moyen et si son classement budgétaire est inférieur au sportif, il fait un mauvais travail. Dites-moi sur combien de saison l’OM a fait au moins aussi bien que son classement budgétaire ? »

Sur Nasser Al-Khelaïfi

« La difficulté c’est quand on gère des joueurs dont la notoriété est plus grande que celle du président, ça pose problème. Avec mon père, c’était le contraire. Mon père recrutait des joueurs qui étaient moins célèbres que lui (…) Je n’ai rien contre Nasser mais il a comme passé d’être le prof de tennis du patron de son Emirat. Quand il devient président du PSG et qu’il parle à Messi… Messi il entend Nasser lui parler, il entend personne. Il s’en fout complètement de ce que lui dit Nasser. Un club ne peut pas marcher comme ça. »

Son intervention intégrale dans l’émission (avec un point sur l’avancée de la statue en hommage à son père) :

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