AJA – OM (0-2) : ce qu’il faut retenir de l’indiscutable victoire marseillaise
Depuis 17 heures, au stade de l’Abbé-Deschamps, l’AJ Auxerre accueillait l’OM dans le cadre de la 6e journée de Ligue 1. Au terme des quatre-vingt dix minutes de la rencontre, c’est l’OM qui s’est logiquement imposé (2-0). Voici ce qu’il faut retenir de ce match entre les deux formations.
Under superstar
On a longtemps évoqué son nom…loin de l'OM au cours du mercato estival. Cengiz Under devait en effet être échangé avec Malinovski, sans que les dirigeants phocéens parviennent à effectuer le deal. Depuis le début de la saison, Tudor ne lui manifestait pas vraiment une confiance absolue, ce qui pourrait désormais changer tant le milieu de terrain olympien a marqué des points en début de match. Incisif, remuant et précis, il trouvait ses partenaires et effectuait une vraie différence sur l'ouverture du score de Gerson. Indéniablement, le Turc a marqué des points, alors que son entraîneur multipliera les rotations dans les semaines à venir.
Kolasinac solide
On ne peut pas dire, non plus, que le Bosnien mette tout le monde d'accord depuis son arrivée à Marseille. Et pourtant. Si l'ancien des Gunners aura, cette saison, des clients autrement plus redoutables que les attaquants auxerrois, force est de reconnaître qu'il a parfaitement maîtrisé son match à Auxerre. Toujours bien place, sérieux dans son jeu de passes, Kolasinac a multiplié les bonnes interventions et contribué à la maîtrise olympienne. Du moins en première période, les Marseillais reculant au gré du match et s'octroyant quelques frayeurs.
Luis Suarez, ce n'est pas encore ça
Si l'attaquant colombien voulait profiter du match face à Auxerre pour faire oublier son geste d'énervement face à Clermont la week-end dernier, c'est raté. Certes, Suarez n'a pas été mis dans les meilleures dispositions et a que très rarement été servi dans les pieds dans une position idéale. Mais les faits sont là : une occasion franche en 90 minutes (à la 75e), un placement qui laisse à désirer face à une défense qui n'est pas parmi les plus réputées de France. Alexis Sanchez, lui, entré à la 59e minute, n'a pas eu besoin de dix minutes pour se montrer dangereux face à Costil après une frappe sur le montant de Tavares. Et le Chilien, auteur du second but marseillais (0-2, 82e), a une fois encore prouvé son art du placement dans la surface de réparation sur la remise de Guendouzi. Indéniablement, pour en savoir plus sur le Colombien, sorti à la 80e minute au profit de Harit, et notamment de ses capacités, il va falloir attendre.