Luis Henrique : ses partisans n’arrêtent pas de répéter qu’il n’a que 19 ans. Ce à quoi on répondra que la valeur n’attend pas le nombre d’années. Présenté comme un mélange de Ronaldo et de Neymar à son arrivée à l’OM, il n’a le talent d’aucun des deux. S’il devient un bon ailier, ce sera déjà beaucoup mais, pour le moment, on en est très loin. Cet après-midi, Jorge Sampaoli l’a titularisé dans le couloir droit, à la place de Konrad De La Fuente, qui l’a remplacé à la 65e minute. Et qui a plus montré en 25 minutes que lui en une heure…
Gerson : il jouait à son poste, devant 60.000 supporters tout acquis à sa cause, face à l’avant-dernier du classement. Et il n’a pas été bon. Nous sommes les premiers à dire qu’il faut lui laisser du temps mais il serait bon de lui rappeler que la patience n’est pas une vertu marseillaise. S’il n’a pas répondu présent alors que les circonstances étaient aussi favorables, quand le fera-t-il ? Il se fait toujours bouger physiquement et ne parvient pas à jouer vers l’avant. Pour le moment, l’ancien du Flamengo est une énigme et si même Sampaoli ne parvient pas à la déchiffrer…
Pol Lirola : il a été remplacé à la mi-temps par Leonardo Balerdi, ce qui veut tout dire. Sampaoli l’avait aligné au milieu, à la place de Valentin Rongier. Ce qui veut dire qu’il devait qu’il devait faire du jeu, être présent à la récupération tout jouant latéral droit à la perte du ballon et apporter des solutions à Ünder en attaque. Ça faisait beaucoup pour lui, et même trop. On sera plus indulgent avec l’Espagnol, qui est baladé à tous les postes depuis son retour. Normal qu’il manque de repères. Soit Sampaoli l’aligne dans le couloir droit, dans un 4-4-2 ou 3-5-2, soit il faut le laisser sur le banc.
Arkadiusz Milik : il est beaucoup moins en réussite que la saison dernière. On sait qu’après une blessure comme la sienne, il faut autant de temps pour revenir à son meilleur niveau que d’indisponibilité. Du coup, on devrait voir la version optimale du Polonais en janvier ou février. Mais en attendant, l’OM manque cruellement de son réalisme devant le but. Aujourd’hui, il a ainsi envoyé en 6 mètres une frappe au point de pénalty qui aurait dû finir au fond des filets. Sans compter que ses partenaires ont toujours autant de mal à jouer avec lui…