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EXCLU BUT! Fabien Onteniente (« 4 Zéros ») : « Il faut un bon OM pour avoir un bon championnat »

Réalisateur du film "4 Zéros", qui sort en salles le 23 octobre, Fabien Onteniente, défenseur d’un football populaire, a été bercé par les exploits européens de l’ASSE. Supporter du PSG, il n’en a pas moins un attachement particulier à l’OM.

Après "3 Zéros" en 2002, Fabien Onteniente présentera à partir du 23 octobre son nouveau film "4 Zéros", avec notamment Gérard Lanvin, Didier Bourdon, Isabelle Nanty, mais aussi Kaaris, Shy'm, et plusieurs footballeurs ou anciens footballeurs, tels Paul Pogba, Rai et Jean-Pierre Papin. "Je n'avais pas trop envie de faire une suite à "3 Zéros", parce que c'est un film culte et que je ne voyais pas l'angle. Mais avec tous ces scandales, j'ai eu envie de confronter le foot d'avant et celui de maintenant", explique-t-il. "4 Zéros" raconte l'histoire d'une jeune pépite que vont s'arracher deux agents incarnant le foot d'hier et celui d'ajourd'hui, interprétés par Gérard Lanvin et Kaaris.

"J'adore Bielsa"

L'OM est représenté dans le film avec la présence de Mohamed Henni et celles de Jean-Pierre Papin et Rolland Courbis, notamment. "Je suis Parisien et j'ai été bercé par la grande rivalité entre l'ASSE et l'OM, confie Onteniente. Même si les Verts avaient mes faveurs, Marseille, c'est Marseille, avec des ambiances de folie. J'ai toujours eu cet attachement pour l'OM. Il faut un bon OM pour avoir un bon championnat. Aujourd'hui il y a une multitude de matches à la télé, mais ceux de l'OM, je les regarde." Le réalisateur voue une admiration à Marcelo Bielsa, l'ancien coach de l'OM. "Le foot a toujours occupé une place importante dans ma vie, Mon équipe de coeur, c'est le Brésil 1982, celui de Télé Santana avec Zico, Falcao, Cerezo et Socrates. Bielsa, c'est un peu l'idée de ce foot là. Je l'adore. Sa vision me plait. Je le rejoins quand il dit que le foot est en danger avec la prolifération des matches, et que le jeu se formatise. Avant les équipes avaient leur jeu bien à elles, le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, les équipes africaines, les équipes de l'Est. Et ça donnait des confrontations exceptionnelles."

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