Bien sûr, Jean-Michel Aulas pourra toujours nier avoir voulu provoquer une nouvelle fois Dimitri Payet, qu'il soupçonne très fortement d'avoir simulé son incapacité à reprendre le jeu ce fameux dimanche 21 novembre lors de l'Olympico. Mais il ne dupera personne. Car pourquoi relayer un tweet remontant au 28 novembre, soit il y a dix jours, et fustigeant la simulation ridicule de Deyverson (Palmeiras) lors de la dernière finale de la Copa Libertadores, si ce n'est pour appuyer le fait que Payet en a fait de même ?
Dans ce tweet, l'ancien journaliste de But! Bruno Constant écrit : "A force de simuler, les joueurs ne savent même plus à qui ils ont à faire". On peut le mettre en parallèle avec la dernière proposition d'Aulas : "Pour éviter d’arrêter à tort un match, on pourrait permettre aux clubs de remplacer un joueur potentiellement blessé : donner la possibilité de rester à onze comme dans le cas d’une commotion (sixième remplaçant). Peut-être même que ça pourrait inciter le blessé à reprendre ?". En mode commando depuis les événements de l'Olympico il y a deux semaines et demi, le président de l'OL saura ce soir si son travail de sape à payer…