OM : Gennaro Gattuso dégoupille déjà dans son nouveau club !

Après sa victoire face au Dinamo Zagreb ce week-end (1-0), Hajduk Split est plus que jamais leader du championnat croate. Les débuts de Gennaro Gattuso sur le banc du club des bords de l'Adriatique sont donc satisfaisants, sportivement. Mais l’élimination lors du troisième tour préliminaire en Ligue Europa Conférence face à l’équipe slovaque du MFK Ružomberok (0-0, 0-1) a été mal ressentie. Le président Ivan Bilic a reproché à l'Italien ses choix tactiques, et le départ d'Ivan Perisic, revenu au club cet été, a été mal vécu par les supporters. L'ailier avait été écarté par Gattuso, qui a à nouveau fait des siennes après la victoire contre Zagreb en dépensant 40 000 euros pour acheter des téléphones portables à ses joueurs. "J’adore ce métier et ces joueurs me rendent heureux. Je ne suis pas là pour l’argent. J’ai gagné assez dans ma carrière de joueur et je n’ai plus vraiment besoin de travailler de toute ma vie", a-t-il expliqué. Avant de tacler son président...

Il a taclé son président

Alors qu'un journaliste lui demandait s'il était vrai qu'il n'avait pas parlé à Ivan Bilic depuis 10 jours, Gattuso a répondu : "Non, pas 10 jours. Je ne lui ai pas parlé depuis un mois. On m’avait promis des choses qui n’ont pas été tenues. J’ai dû choisir entre me battre ou abandonner. Pour l’instant, je préfère me battre. Et je ne partirai pas, je ne le ferai pas sinon je me sentirais comme une merde. Si je pensais différemment, j’irais à Marbella pour promener mes chiens".

Pas sûr que son président apprécie, mais ses propos auraient fait remonter sa côte auprès des supporters, en froid avec la direction.

Pour résumer

L'ancien coach de l'OM Gennaro Gattuso connait des débuts agités à Split. L'Hajduk s'est pourtant imposé le week-end dernier face à son grand rival, le Dinamo Zagreb. L'Italien s'est emporté contre son président. "On m’avait promis des choses qui n’ont pas été tenues. J’ai dû choisir entre me battre ou abandonner. Pour l’instant, je préfère me battre. Et je ne partirai pas, je ne le ferai pas sinon je me sentirais comme une merde."

Rédacteur
Laurent HESS