OM : la direction de Troyes obligée d’éteindre un gros incendie avant Marseille

Si l'OM se déplace sur la pelouse de l'ESTAC avec une petite pression sur les épaules née de la défaite surprise contre Clermont (0-2), le club phocéen et son entraîneur Jorge Sampaoli sont plutôt en bonne forme comparé à leurs adversaires.

En effet, depuis le départ de Laurent Batlles cet hiver et la nomination de Bruno Irles, un flot de critiques s'abat sur le club aubois. Le nouvel entraîneur étant particulièrement attaqué sur les réseaux sociaux pour son manque de résultats depuis son intronisation.

Bruno Irles contesté, mais pas menacé

Directeur sportif de l'ESTAC, François Vitali été contraint de jouer les pompiers de service dans L'Equipe pour défendre le nouvel entraîneur : « Il n'y a pas de question à avoir. C'est quelqu'un de bien, d'intelligent, d'ouvert, avec une connaissance du haut niveau et l'envie de progresser. L'image qu'on a faite de lui ne reflète pas le personnage. Ça amène une défiance qu'il ne mérite pas pour l'instant (…) L'erreur serait de juger Bruno avant de le laisser entreprendre ».

Quant à savoir si l'ancien coach de QRM finira la saison dans l'Aube, le dirigeant est affirmatif : « Bien sûr. Il faut donner l'opportunité aux gens de pouvoir mettre en place le message pour lequel ils sont venus. Les supputations sur Marseille et Bordeaux (un licenciement en cas de double défaite), c'est le fantasme des réseaux sociaux. A tout le monde de faire plus. Il reste 13 rounds ».