Arrivé à l'OM il y a trois ans, Alvaro Gonzalez a beau avoir vécu beaucoup de choses depuis son arrivée en Ligue 1, l'Espagnol n'a jamais connu pareille escalade de violence dans la relation avec les supporters.
L'Espagnol ne comprend pas les sanctions
Interrogé par Misterchip sur la première partie de saison et les débordements dont l'OM a souvent été victime, l'ancien joueur de Villarreal n'a pas épargné les instances : « On ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac pour deux jets de bouteilles lancés par deux personnes, mais on peut juger une Fédération parce qu'il faut prendre des décisions pour que cela n'arrive plus. Il y a une photo de moi par exemple devant 300 ultras sur le terrain et finalement c'est moi qui ai été le plus durement sanctionné. On aurait dû prendre des décisions pour éviter ce qu'il s'est passé ensuite », déplore le rugueux défenseur.
S'il accepte les insultes, y compris entre joueurs rivaux, Alvaro Gonzalez ne comprend pas la faiblesse des sanctions face à des actes émanant des tribunes : « Si ça va plus loin, après un match, sur un corner, cela doit être plus durement sanctionné. Si ce n'est pas le cas et bien tu auras la même chose sur les 7 matchs suivants et on va parler de la France pour ses incidents plus qu'autre chose ».