OM – PSG : pourquoi l’OM peut enfin remporter le Classico

Parce que l'OM vient de cartonner à Montpellier

L'OM était moins bien ces derniers temps. Depuis la victoire à Lyon (3-2), le soufflé était un peu retombé avec une défaite à Strasbourg (0-1) et un nul contre Angers (1-1). Mais la victoire à Montpellier (5-0) a complètement relancé les Marseillais. Avec cette manita à la Mosson, ils abordent le Classico avec une confiance retrouvée. Car, dans le jeu, il y a eu de beaux enchaînements. On a retrouvé l'équipe portée sur l'offensive des premières journées. Certes, l'adversaire était très faible mais ça fait tout de même du bien au moral.

Parce que jusqu'ici, l'OM a bien négocié ses gros matches

Les Olympiens ont eu trois gros matches depuis le début de la saison et, à chaque fois, ils se sont imposés : à Brest, contre Nice et à Lyon. La victoire à Brest (5-1) avait lancé leur saison sur de bonnes bases. Le derby remporté contre Nice (2-0) avait montré que l'équipe de De Zerbi savait répondre présent au Vélodrome dans un rendez-vous important. Et le succès à Lyon (3-2), malgré l'expulsion rapide de Balerdi, avait ravi tous les supporters marseillais, tant l'OM avait fait preuve de caractère pour renverser son rival olympien. Face au Gym et aux Gones, les Olympiens ont été malmenés par leur adversaire. Mais ils ont su tenir bon, faire preuve de cohésion et d'un certain esprit de sacrifice. Fluctuat nec mergitur (tangue mais ne coule pas), en quelque sorte. La devise de la ville de Paris… Si c'est pas un signe !

Parce que De Zerbi

Roberto De Zerbi est un fin tacticien. Il l'a prouvé à Sassuolo et à Brighton, deux formations qui avaient tombé quelques "gros", en Serie A et en Premier League. A Marseille, d'entrée de jeu, l'Italien a séduit par son style, sur et en dehors du terrain. Son OM a des manques, notamment dans ses couloirs défensifs, avec le départ de Clauss et l'absence de Merlin, mais il a de l'allant et du caractère. Deux qualités essentielles pour emmener les supporters avec lui. Ce sera encore plus le cas dimanche, au Vélodrome, face à l'ennemi juré.

Parce que Greenwood, Wahi et compagnie

L'OM possède la 2e meilleure attaque de L1 derrière celle du PSG (21 buts contre 25). Mason Greenwood a montré d'entrée ses qualités et il vient de mettre fin à un mois de disette à Montpellier en marquant un superbe but. L'Anglais sera l'atout offensif numéro 1 des Marseillais, dimanche soir, dans son couloir droit. A ses côtés, Elye Wahi arrivera en confiance après son but d'entrée de jeu à la Mosson, où Luis Henrique et Amine Harit ont marqué eux aussi. Avec Eddie Rowe, qui a montré qu'il pouvait être un bon joker, ou encore Neal Maupay, qui reviendra de suspension, la force de frappe de l'OM peut faire mal à Paris.

Parce que Hojbjerg et Rabiot

Au milieu, l'OM aligne désormais un duo Hojbjerg-Rabiot qui n'a pas beaucoup d'équivalents en L1. Les deux hommes manquent encore forcément d'automatismes, mais leur expérience sera un atout important et elle pourrait permettre à l'OM de rivaliser, dans ce secteur de jeu, avec le PSG, dont c'est la principale force. Une bataille qui s'annonce clé, dimanche soir. Avec des retrouvailles Rabiot-PSG très attendues.

Parce que Rulli

En allant chercher Geronimo Rulli cet été, l'OM a fait un joli coup. Le portier argentin réalise un début de saison canon. Il a sorti un arrêt exceptionnel le week-end dernier à Montpellier. Impressionnant.

Et parce que le PSG

Si l'OM peut croire en ses chances, c'est parce qu'il a des arguments, mais aussi parce que le PSG n'est pas dans un très bon moment. Les Parisiens restent sur une contre performance en Ligue des champions contre le PSV (1-1) et depuis un bon mois, ils sont à la peine. Une équipe comme Reims les avait secoués, avec un match nul à la clé (1-1). Idem à Nice (1-1). Mbappé n'est plus là et il n'a pas été remplacé. Bien sûr, pour l'OM, il faudra museler Dembélé et Barcola, sur les côtés, mais au milieu et en défense, ce PSG là n'offre pas beaucoup de garanties. Il ne survole rien, depuis le début de la saison, avec à sa tête un Luis Enrique qui a du mal à convaincre, ce qui n'a pas empêché ses dirigeants de le prolonger. Entre un PSG qui s'est affaibli cet été et un OM qui s'est renforcé, l'écart entre les deux formations semble en tout cas s'être réduit à l'heure d'aborder ce premier Classico de la saison.