Depuis l’entrée en lice des clubs de Ligue 1 en Coupe de France, la violence se fait ressentir dans les stades. D’abord au stade Charléty vendredi dernier entre le Paris FC et l’OL (match interrompu) puis aux Costières de Nîmes entre Chemin-Bas d’Avignon et Clermont-Ferrand (0-4). C’est sur le premier cas que Philippe Hinschberger, entraîneur du club d’Amiens en Ligue 2, a souhaité s’arrêter.
« On n’est pas là pour avoir peur »
Le natif d’Algrande s’est exprimé sur les débordements de plus en plus récurrents. Jean-Michel Aulas et Pierre Ferracci en ont pris pour leur grade. « Tant que les présidents n’arriveront pas à s’entendre… parce que là on a droit à 'ce n'est pas ma faute, c'est l’autre'. C’est toujours comme ça, mais avec ça, tu n’avances pas. Ces gens-là, il ne faut plus qu’ils viennent dans un stade. Dans un stade, on vient pour faire la fête, regarder un spectacle, on n’est pas là pour avoir peur. Toute l’Europe se fout de notre gueule. À un moment donné, il va peut-être falloir qu’on réagisse vraiment », a-t-il déclaré.
« On passe vraiment pour des cons et pour des voyous »
Philippe Hinschberger a insisté dans son raisonnement en comparant le football aux autres sports collectifs. « Il n’y a rien ailleurs, dans aucun sport collectif, ni dans le hand, ni dans le rugby, ni dans le basket, ni dans le volley. On passe vraiment pour des cons et pour des voyous à cause d’une poignée d’individus qu’il faut cibler. Le premier supporter démasqué, il ne doit plus mettre les pieds dans un stade. »