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Paris FC, c’est quoi le projet avec Arnault et Red Bull ?

La bombe lâchée par L’Equipe se confirme. La famille Arnault, associée au groupe Red Bull, se prépare à rentrer progressivement dans l’actionnariat du Paris FC (Ligue 2) avec une prise en main totale du club pour 2027. L’occasion de se poser les bonnes questions sur le projet PFC sauce LVMH.

Comment va se répartir l’actionnariat ?

Aujourd’hui, l’actionnariat du Paris FC est le suivant : Pierre Ferracci est le président et actionnaire majoritaire à hauteur de 52-53%. Il s’était associé au royaume de Bahreïn (19-20%), au fond anglo-sry-lankais BRI Sports Holding (9-10%) et au fonds américain Sports Bridges Venture (19-20%) d’ailleurs venu avec l’actuel directeur sportif du club Raï, dont l’avenir semble flou aujourd’hui.

Dans un premier temps, ce sont tous les actionnaires minoritaires qui se dégage pour la répartition suivante : le contrôle du club pour la famille Arnault (55%), Pierre Ferracci qui reste en désengagement progressif d’ici à 2027 mais qui passe à 30% des parts en cours de rachat par le patron du groupe LVMH… et donc l’entreprise autrichienne Red Bull (15%). L’association Arnault – Red Bull s’est d’ailleurs formalisée ces derniers mois autour de l’écurie de Formule 1 éponyme dont LVMH est devenu « partenaire monde » pour dix ans.

Quel est le plan du deuxième club de la Capitale ?

Dans son article, L’Equipe a parlé d’un investissement à 150-200 M€ pour retrouver dans un premier temps la Ligue 1 (chose que le Paris FC n’a plus connu depuis 1979) et, sous quelques années, la Ligue des Champions. On est à peu près sur les chiffres dévoilés par Frank McCourt au moment de lancer son Champion’s Project à l’OM en 2016 et, à l’a bien vu avec d’autres, ce ne sera pas suffisant pour faire du PFC un poids lourd du football européen.

Tout porte également à croire que la famille Arnault, qui fait une première incursion dans le football en France va s’appuyer au maximum sur l’expertise d’un Red Bull qui dispose de sept clubs dans le monde – du côté de Salzbourg, Leipzig, New York ou encore Bragantino – et qui vient de nommer l’ancien coach de Liverpool Jürgen Klopp en qualité de « directeur du football ». De là à sous-traiter la gestion comme le font les Glazer avec Ineos du côté de Manchester United ? Pas impossible… Si tel est le cas, il faut s’attendre à un projet avec recrutement de prospects à fort potentiel et un peu de trading pour grandir. Une chose est certaine : en étant minoritaire, Red Bull s’évite déjà un premier problème si d’aventure le PFC venait à jouer des matchs européens.

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