Ligue 1 : l'équipe type des erreurs de castings de Ligue 1
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Ivo Grbic (LOSC)
L'été dernier, pour compenser le départ de Mike Maignan, le LOSC s'est fait prêter le remplaçant de Jan Oblak à l'Atlético Madrid. En se disant qu'Ivo Grbic aurait forcément beaucoup appris au contact du phénomène slovène. Raté. Peut-être pas encore prêt à endosser le costume de titulaire à ce niveau, le Croate est passé à travers souvent, beaucoup trop souvent. Au point de finir la saison sur le banc et de retourner à Madrid tête basse. Pendant ce temps, Maignan a offert au Milan son premier Scudetto depuis 11 ans !
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Eliaquim Mangala (ASSE)
Cet hiver, afin de renforcer une arrière-garde qui coulait à pic, Loïc Perrin est allé chercher son ancien partenaire en équipe de France Eliaquim Mangala. L'ancien défenseur le plus cher du monde arrivait avec son expérience, acquise à Porto et à Manchester City notamment, mais aussi un physique en béton armé cultivé sur les plages de Miami. Hélas, il lui manquait le rythme du haut niveau, lui qui n'avait plus joué depuis six mois. L'expérience a été un désastre, Mangala étant régulièrement dépassé par la vitesse de ses adversaires et prenant presqu'un avertissement par match.
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Joris Gnagnon (ASSE)
L'un des plus gros fiascos de l'ASSE. Fin novembre, Claude Puel valide l'arrivée du défenseur central, sans club depuis qu'il a été viré de Séville pour comportement peu professionnel. Et on comprend pourquoi : il pèse plus de 100 kg. Tellement gros qu'un partenaire pense la première fois qu'il s'agit d'un agent de sécurité ! Gnagnon met de la bonne volonté puisqu'il commence à s'entraîner bien avant l'officialisation de son arrivée, le 1er janvier. Mais rien n'y fait : il ne parvient pas à revenir à un poids normal et décide de quitter l'ASSE début mai, sans y avoir jamais joué un seul match officiel !
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Sergio Ramos (PSG)
Il était censé apporter son expérience du très haut niveau, lui qui a remporté la Champions League à quatre reprises. Mais c'est surtout l'infirmerie qu'il a fréquentée, à tel point qu'au cœur de l'hiver, le PSG a songé à rompre son contrat. L'Andalou a été plus présent lors de la deuxième partie de saison, mais certainement pas de quoi justifier son salaire colossal.
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Xherdan Shaqiri (OL)
Une vraie erreur de casting. Le Suisse était attendu comme le métronome du jeu lyonnais mais c'est oublier qu'à Liverpool, il ne jouait que les utilités. En plus, il n'a que trop rarement évolué à son poste préféré d'ailier droit. D'où un départ précipité dès février à Chicago. Notons cependant qu'il a su soigner ses adieux avec une super performance contre l'OM (2-1, un but et une passe décisive).
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Fransergio (Girondins de Bordeaux)
Un milieu de terrain brésilien qui a brillé avec Braga, remportant notamment la Coupe du Portugal 2021, c'était prometteur. Oui mais non... Complètement en décalage avec le jeu de la Ligue 1, Fransergio a en plus eu le malheur de tomber sur une équipe en perdition, rongée par le manque de professionnalisme et les tensions. Vingt-six matches de L1, une passe décisive. Rien d'autre à ajouter...
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Georginio Wijnaldum (PSG)
C'était l'un des plus gros coups du PSG l'été dernier. Leonardo était parvenu à le chiper au FC Barcelone, où il s'apprêtait à signer après la fin de son contrat à Liverpool. Le Néerlandais avait réalisé un brillant Euro avec sa sélection et il semblait devoir être ce milieu tant recherché par le club de la capitale. Mais, pour des raisons assez difficiles à comprendre, on n'a jamais vu le brillant milieu box to box qui brillait chez les Reds. Titulaire à peine la moitié du temps, il va en plus voir ses anciennes couleurs jouer la finale de la C1 contre le Real Madrid. Sans parler du Feyenoord, son club formateur, qui a défié la Roma en finale de C4...
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Emerson (OL)
Depuis Fabio Grosso, l'Olympique Lyonnais devrait savoir que recruter un latéral italien sacré l'été précédent n'est pas une bonne chose. Prêté par Chelsea, Emerson a fortement déçu entre Rhône et Saône, lui qui n'a délivré que 2 petites passes décisives (et inscrit 1 but) en 29 matches de Ligue 1. Il paraît que les Blues voulaient le faire revenir dès cet hiver car ils avaient un manque à ce poste. Si c'est vrai, pas sûr que les Gones auraient été contre...
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Hatem Ben Arfa (LOSC)
A Lille, où il est arrivé le 19 janvier, Ben Arfa a fait du Ben Arfa. A savoir beaucoup de sourires au début, quelques arabesques puis des crispations et enfin un gros pétage de plombs sous la forme de quatre vérités balancées à Jocelyn Gourvennec le 2 avril après un 0-0 contre Bordeaux. Bilan : 7 matches, 1 passe décisive et la sensation que le prodige aura bien du mal à retrouver un employeur à 35 ans...
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Lionel Messi (PSG)
En voilà un qu'on ne pensait jamais retrouver dans ce genre d'équipe type. Seulement voilà, l'Argentin a quitté le FC Barcelone à contre-cœur à la fin de l'été après avoir longtemps cru qu'il allait prolonger et a rejoint le PSG pour une mauvaise raison (l'argent). Il y a certes retrouvé son ami Neymar mais celui-ci n'est plus que l'ombre de ce qu'il était et l'équipe roulait davantage pour Kylian Mbappé que pour lui. Ses 6 buts et 14 passes décisives en L1 feraient le bonheur de n'importe quel joueur. Mais pour une star de son calibre, qui évolue qui plus est dans une équipe largement au-dessus de ses rivaux, c'est peu, très peu...
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Ignacio Ramirez (ASSE)
C'est l'histoire d'un malentendu. Prêté par le Liverpool de Montevideo, Ignacio Ramirez a été imposé par Bernard Caiazzo à Claude Puel, qui refusait de prendre un attaquant ne correspondant pas à ses attentes. En conséquence, l'entraîneur des Verts n'a pas fait l'Uruguayen, qui a pris la poudre d'escampette en janvier. Avec un bilan désastreux de 0 but en 6 matches dans le Forez. A noter que ce n'est guère mieux au Nacional, où il a rebondi en janvier puisqu'il n'a toujours pas trouvé le chemin des filets en 9 rencontres !