Rien ne va plus entre le Paris Saint-Germain et Adrien Rabiot. Non convoqué pour les matches du PSG depuis la fin d’année dernière suite à son refus de prolonger avec son club formateur, le milieu de terrain de 23 ans a été mis à pied à titre conservatoire jusqu’au 27 mars prochain.
Outre sa décision sportive, sont reprochés à Rabiot sa sortie en boà®te de nuit après l’élimination du PSG face à Manchester United mercredi dernier ainsi que son retweet de certains messages mancuniens sur les réseaux sociaux.
L’UNFP dénonce un harcèlement à l’encontre de Rabiot
Alors qu’Antero Henrique pourrait bien tenter de faire passer le licenciement de Rabiot en faute lourde pour s’affranchir de quelques mois de salaires, l’UNFP (syndicat des joueurs) a décidé d’agir comme l’a fait savoir à L’Equipe son co-président Philippe Piat.
Pointant du doigt un « harcèlement » et des méthodes allant à l’encontre des « règles du droit du travail », l’UNFP entend se retourner contre le directeur sportif portugais : « Rabiot nous a saisis officiellement pour le défendre contre les attaques du PSG. On envisage une procédure, peut-àªtre au pénal, contre Antero Henrique pour harcèlement et une autre devant les Prud'hommes contre le PSG pour non-respect des dispositions de son contrat ». Autre point qui fait tiquer le syndicat : le fonctionnement du PSG sur la base de primes d’éthiques. Un procédé destiné à contourner les règles du droit du travail selon eux…
Arnaud Carond