‘Je ne me sentais pas bien dans le groupe. On voyait trop la différence entre les jeunes et les autres, il y avait des groupes distincts. L’intégration n’a pas été facile. Quand on est dans cette situation, on est tenté d’aller ailleurs.’ Ces propos, ce sont ceux de Kingsley Coman mercredi soir dans l’émission Luis Attaque. Ils témoignent du manque de confiance accordé par le PSG aux joueurs sortis de son centre de formation. Un manque de confiance qui avait conduit l’attaquant du Bayern Munich à quitter son club formateur il y a deux ans. Son cas aurait d’ailleurs laissé des traces dans la capitale.
Blanc et Létang pointés du doigt au PSG
Dans un dossier consacré à la formation parisienne, L’à‰quipe assure ce jeudi que Nasser Al-Khelaà¯fi, le président parisien, ‘enrage‘ toujours à l’évocation du départ de l’international tricolore, pourtant attaché au club et considéré comme l’un des éléments les plus prometteurs de sa catégorie. Son prix actuel, estimé à 50 millions d’euros, donnerait lui aussi de l’urticaire au dirigeant qatari, qui n’en a pas tiré le moindre euro. Le gestion du cas Coman par l’entraà®neur Laurent Blanc, qui n’a jamais rassuré le joueur sur ses chances d’évoluer parmi les pros, et le directeur sportif Olivier Létang, qui n’a pas su le retenir, resterait màªme un ‘sujet sensible‘ au PSG.
Cette saison, Kinglsey Coman a inscrit 6 buts et délivré 11 passes décisives en 32 rencontres disputées (toutes compétitions confondues). Sa présence parmi les 23 joueurs retenus pour disputer l’Euro 2016 avec l’équipe de France paraà®t acquise. Son départ a eu une conséquence sur la politique du PSG, qui offre désormais des contrats pros à bon nombre de ses jeunes pousses, de peur de laisser échapper le nouveau Coman.
Sylvain Opair