Comme tous les observateurs, Pascal Praud a assisté à une parodie de football lors du dernier Classico entre le PSG et l'OM il y a une dizaine de jours (0-0). Mais le consultant d'I-Télé n'a pas eu honte de dire que le club de la capitale ronronne depuis le début de la saison à cause de choix contestables d'Unai Emery. Notamment dans sa faculté à avoir des chouchous clairement identifiés dans le vestiaire.
« Quand Verrati et Di Maria quittent le terrain, ils affichent leur désapprobation »
« Ce que j’écris là , je l’ai dit depuis le début de saison. Je ne veux plus parler d’Emery puisque j’ai compris qu’il a ses idées fixes et ses chouchous dans l’équipe. Comme Di Maria, qui possède un passe-droit. Il a fallu attendre le dernier quart d’heure pour que Ben Arfa entre en jeu face à l'OM. Qui niera que cette arrivée sur le terrain n’a pas secoué (un peu) le Paris Saint-Germain ? Il y a un moment, je veux bien tout ce qu’on veut, la verticalité, l’intensité, le travail à l’entraà®nement, mais à un moment, les chiffres parlent, a-t-il récemment estimé sur son blog Yahoo. Et puis autre chose commence à poindre : la suffisance. Quand Verrati et Di Maria quittent le terrain, ils affichent ostensiblement leur désapprobation. Cette mise en scène prouve qu’ils ne craignent pas beaucoup l’autorité d’Emery. Elle crée aussi un malaise. L’état d’esprit a changé et je ne suis pas certain que le PSG soit champion en mai prochain ou qu’il dispute un quart de finale de C1. »
Julien Perez