Dimanche en début d'après-midi (14h15), le Paris Saint-Germain se déplace à Francis-Le-Blé pour y affronter le Stade Brestois, modeste 15e de Ligue 2 contre qui il n'a plus perdu en Bretagne depuis 29 ans. « But ! Football Club » a trouvé cinq arguments qui incitent malgré tout à la prudence.
1. Parce qu'il tombe quelques jours après le stage au Qatar
Pendant quatre jours, le Paris Saint-Germain était en représentation pour le compte de son sponsor Qatar Tourism Authority. A Doha, il faisait doux. Les séances d'entraà®nement étaient presque aussi nombreuses que les activités extra-sportives proposées aux joueurs et en plus, il y a eu un match de gala à jouer face au Real Madrid. Dans ces conditions, avec la fatigue cumulée par les heures de voyage, les Parisiens peuvent àªtre un peu déphasés.
2. Pour la qualité du terrain de Francis-le-Blé
On dit de Francis-le-Blé qu'il s'agit d'un « stade à l'anglaise » au niveau de l'ambiance. Au niveau de la pelouse, on est très loin des moquettes de Premier League. Si Jonathan Calderwood (jardinier du PSG) faisait le déplacement, sans doute ferait-il une attaque. En Ligue 1, Brest était capable de jouer certains matchs – face à Lyon notamment – sur une pelouse sablonneuse. Alors imaginez ce que cela peut àªtre en Ligue 2, début janvier, sur une pelouse qui aura subi les vents violents et les pluies diluviennes de ces derniers jours”¦
3. Parce que l'inusable Bernard Mendy sévit encore
Si Alex Dupont a d'ores et déjà confirmé les absences de Grougi, Guidileye ou encore Martial, il n'a pas évoqué le cas de Bernard Mendy. A 32 ans et fraà®chement de retour de blessure, « Nanard » devrait àªtre sur le banc dimanche après-midi. Quand on connait le syndrome dont souffre le PSG face aux anciens de la maison, il y a de quoi redouter l'entrée du natif d'Evreux. Légende urbaine du Parc des Princes, le latéral droit restera à jamais l'homme qui a enrhumé Roberto Carlos. Et à§a, à§a vaut plus que les deux Coupes de France et la Coupe de la Ligue qu'il a soulevé avec Paris”¦
4. Parce qu'avec ses « Franà§ais », Paris n'est pas imbattable
Quand il n'aligne que des étrangers, le PSG est imprenable et ne néglige aucun match. Il n'en est pas de màªme quand pratiquement la moitié de l'équipe est composée de joueurs « franà§ais » s'incrustent dans le onze de départ comme ce fut le cas à Evian et Benfica (cinq au coup d'envoi). A Brest, ils devraient àªtre plusieurs sur le pré. Nicolas Douchez normalement, Lucas Digne, Blaise Matuidi voir Jérémy Ménez, Christophe Jallet, « Papus » Camara ou l'excellent Adrien Rabiot. Du dosage de Laurent Blanc dépendra le résultat”¦
5. Parce que la magie de la Coupe a déjà fait trembler par deux fois le QSG !
Depuis l'arrivée des Qataris en 2011, le Paris Saint-Germain a pris l'habitude de se faire peur à son entrée en lice en 32e de finale de la Coupe de France. L'an dernier, la bande à Carlo Ancelotti a eu toutes les peines du monde à se défaire d'Arras (CFA2, 4-3). La saison précédente, les amateurs de Locminé (CFA2) avaient également fait frémir Pastore and Co (2-1). Le Stade Brestois est d'un autre standing que les deux précédents adversaires franciliens. C'est sur ce match que l'on verra si les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic ont réellement progressé dans leur approche des matchs pièges et champàªtres.
A.C
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