Lassé de l’attitude de la Mairie de Paris dans le dossier de vente du Parc des Princes, Nasser Al-Khelaïfi a annoncé la volonté du PSG de « bouger du Parc » après avoir « gâché des années à vouloir acheter » l’enceinte. Reste que si QSI est aidée dans son entreprise par la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France Valérie Pécresse, qui a contacté tous les maires pour que ces derniers se manifestent, le dossier s’annonce déjà extrêmement complexe.
Un nouveau stade à Paris, un projet de minimum 10 ans
En quête d’un terrain d’au moins 50 hectares, si possible dans l’Ouest parisien, le PSG a certes reçu les candidatures d’Aulnay-sous-Bois et Gonesse mais regarde plutôt ses possibilités dans les Yvelines à Montigny-le-Bretonneux. Si l’on en croit l’enquête du média Alternatives économiques, le projet du Qatar avec le PSG va coûter beaucoup d’argent (environ 1 milliard d’euros) mais également de l’énergie : « Il faut compter au moins dix ans de procédures, de batailles juridiques contre les recours, de campagnes pour obtenir des collectivités le financement des infrastructures nécessaires », annonce déjà Jérémy Moulard, chercheur en management du sport à l’Institut des sciences de Lausanne.
Il faudra aussi mettre en place toute une accessibilité en termes de transports, rendant le projet complexe. De quoi inciter QSI à finalement revenir à la table des négociations avec Anne Hidalgo autour d’un bail emphytéotique administratif de 99 ans (BEA) ? C’est encore trop tôt pour le dire…
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