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PSG : Draxler est arrivé, Di Maria s’est réveillé !

L’Argentin était attendu par tout le Parc des Princes après ses six premiers mois catastrophiques.

Il a répondu par une prestation convaincante face à Metz.

Pour Angel Di Maria, la fin d’année a été plutôt dure. Il y a d’abord eu un double remontage de bretelles de la part d’Unai Emery puis de Nasser Al Khelaifi assorti d’une promesse d’aller faire un tour sur le banc si jamais il ne haussait pas son niveau de jeu en 2017. Puis une blessure (diplomatique ?) l’a privé du festival contre Lorient (5-0) lors de l’ultime match de la phase aller. Enfin, il a vu débarquer un concurrent direct en la personne de Julian Draxler, l’Allemand ayant màªme marqué pour ses débuts en compétition contre Bastia (7-0).

Double passeur décisif

C’est peu dire, donc, qu’il était attendu au tournant. Mais c’est peu dire aussi qu’il a répondu en champion qu’il est. Certes, l’opposition messine en ce quart de finale de la Coupe de la Ligue était très faible. Trop pour inquiéter le PSG, qui a réalisé une attaque-défense de 90 minutes. Mais il n’empàªche qu’il fallait des Parisiens concentrés pour contourner le bloc bas des Lorrains. Et quelques dynamiteurs tel Angel Di Maria qui, dès la 2e minute, a réalisé une superbe percée suivie d’une passe en diagonale à destination d’un Edinson Cavani signalé hors-jeu.

Une implication jusque dans le travail défensif

Dans tous les bons coups, l’Argentin fut ensuite trop court pour reprendre une frappe lobée de Cavani (6e), fit preuve d’individualisme en tirant plutôt qu’en servant des partenaires mieux placés (7e) et tenta un coup du foulard pour centrer après une magnifique talonnade de Verratti (11e). Surtout, il fut passeur décisif sur l’ouverture du score de Thiago Silva (27e) en déposant son corner sur le crâne du Brésilien et il se signala par une défense rageuse sur un Lorrain à la 28e. C’est peut-àªtre là qu’on voit que quelque chose a changé chez lui. Le festival reprit de plus belle en seconde période (belle percée à la 46e, tir sauvé sur sa ligne par Signorino à la 53e) avant un coup de mou légitime dont il sortit avec un tir à bout portant une fois de plus bien détourné par Oberhauser (67e). A la 72e, il tira un nouveau corner victorieux pour son capitaine avant de délivrer un nouveau caviar à Cavani, qui manqua sa reprise à bout portant (78e). Après avoir entendu les messages des autres en fin d’année, Angel Di Maria a délivré le sien au Parc comme à ses dirigeants : ils peuvent compter sur lui en 2017.

R.N.

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