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PSG – EXCLU Leveaux : "J’ai le màªme caractère que Ménez"
Le nageur Amaury Leveaux, champion olympique à Londres, est un fan du PSG.
Pour But!Paris, il évoque sa passion pour le club de la Capitale.
But! Paris : Amaury, d'où vous vient cette passion pour le Paris Saint Germain ?
Amaury LEVEAUX : J'ai eu la chance d'assister à un Paris Saint-Germain-Saint-Etienne lors de l a saison 1992-93. C'était la grande époque. J'ai surtout vu les fugimènes et je pense que ce jour-là , c'est l'ambiance qui m'a impressionnée. C'était un moment magique. à‡a m'est venude là et depuis, je suis resté fidèle.
Mais au-delà de l'ambiance dans les tribunes, le jeu ne vous a-t-il pas séduit ?
Franchement, j'ai surtout été marqué par l'ambiance ce jour-là . Après, forcément, on aime regarder les joueurs, mais je n'y prétais pas forcément attention. Mais à§a ne veut pas dire que j'étais un supporter qui venait juste pour foutre le bordel en tribunes. Je ne suis pas ce genre de supporter. Je n'aime pas la violence. Je suis à la cool !
Et depuis quel est votre rapport avec le PSG ?
Dès que je suis disponible, j'y vais. Ou dès qu'ils jouent à l'extérieur et que je suis dans le coin, c'est pareil, je me démerde pour avoir une place. Là , c'était encore mieux, on était invité par Parmigiani en loges. C'est royal.
à‡a fait 20 ans que vous suivez le club, quelles sont les périodes qui vous ont le plus marquées ?
Je ne suis pas forcément focalisé sur tel ou tel match en particulier. Ce n'est pas parce qu'ils vont battre le Barà§a en Ligue des champions que je vais me fixer dessus. C'est surtout l'état d'esprit d'un match qui me plaà®t, quand les mecs mouillent le maillot.
‘Le top du top, c’était Ginola’
Et concernant les joueurs, quels sont ceux qui vous ont marqué ?
Il y a eu Rai et Ronaldinho, màªme si ce n'était pas la meilleure période. Mais le top du top, c'était Ginola. Quand on était petit et qu'on jouaitdans la cour de récréation, on se prenait tous pour Ginola.
Vous jouiez beaucoup au foot à l'époque ?
Oui, près de chez moi, il y avait un stabilisé rouge (il se marre) ! Et qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, on était tout le temps fourré là -bas à taper dans un ballon avec mes potes.
Pourquoi n'àªtes-vous pas devenu joueur pro ?
Je vais vous raconter une anecdote. à‡a faisait six mois que je jouais, mais ma mère travaillait et a donc décidé de me coller une gardienne. Et à partir du moment où j'ai été chez cette gardienne, il y avait une voie ferrée pour accéder au terrain. Et elle ne voulait pas que je traverse la voie ferrée car c'était trop dangereux pour elle. Elle avait peur qu'il y ait un accident. J'ai donc arràªté. C'était la finde ma carrière (rires).
On suppose que vous ne regrettez pas…
Non, c'est clair. Aujourd'hui, je suis champion olympique, je suis le nageur franà§ais le plus médaillé des JO. Après quand je regarde un peu le PSG, que je joue avec mes potes ou qu'on joue entre sportifs, j'ai une bonne vision du jeu et du coup, je me dis que j'aurais peut-àªtre un coup à jouer. Mais à mon âge, je pense que c'est trop tard ! Si on m'appelle, j'y vais !
Envoyez un CV au dirigeants qataris…
Non, je ne suis pas comme à§a, je ne suis pas un opportuniste !
‘L’investissement des Qataris, c’est bien, mais ce n’est pas la culture franà§aise’
Comment avez-vous accueilli l'arrivée des Qataris ?
Je ne pense pas forcément au PSG, mais plutôt au sport franà§ais en général. Tout le monde les critique parce que c'est le PSG alors que lorsque Louis-Dreyfus est venu à l'OM, tout le monde a fermé sa bouche. Ils viennent investir en France et promouvoir notre sport, c'est bien, mais ce n'est pas dans la culture franà§aise.
En tout cas, voir Ibrahimovic au PSG, à§a fait plaisir…
Lui, c'est un extraterrestre. Dans n'importe quelle position, il fait ce qu'il veut. C'est la vraie star de l'équipe.
Comment jugez-vous le début de saison du PSG ?
L'équipe a eu du mal à se mettre en route car il y avait un mini chantier. Mais plus à§a va et mieux c'est. Il y a donc de forte chance que Paris soit champion. Mais si ce n'est pas le cas, ce ne sera pas la honte. Faut arràªter de parler que d'argent et parler un peu plus de sport.
Le Clasico, à§a représente quoi ?
C'est l'opposition entre le Nord et le Sud, la capitale contre une ville qui aurait pu l'àªtre, j'aime à§a. Après, je n'en fais pas une affaire personnelle. C'est un gros match. Et cette année, on a été plutôt gâtés. Il y a eu des buts, mais pas de vainqueur.
à‡a chambre un peu ?
Oui, avec mes amis, on s'envoie quelques vannes !
Sur Twitter, vous aviez dit que vous mettriez le maillot du PSG pour venir au Vélodrome, on ne le voit pas…
‘Les joueurs de foot ? On se salue, on se respecte et basta’
Plusieurs personnes m'ont dit qu'à Marseille, c'était un peu tendu de faire à§a. Pour une fois, j'ai écouté quelqu'un dans ma vie, par mesure de sécurité. Mais j'ai quand màªme pris une mascotte !
Vous avez acheté le maillot et l'avez fait floquer avec le nom de Ménez, pourquoi ?
Quand il tente des trucs, tout le monde lui crache dessus. Mais il ne lâche jamais l'affaire, on a un peu le màªme caractère.
Avez-vous eu l'occasion de rencontrer certains joueurs ?
Oui, à§a arrive sur certains événements comme le lancement de FIFA 2013. Après, on se salue, on se respecte, mais basta.
Et sur FIFA, c'est toujours le PSG ?
Oui, toujours. D'ailleurs, j'ai joué tout le week-end avec mon beau-frère et on avait mis 3-0 à Marseille”¦
Propos recueillis par Julien DELORS
Retrouvez l’interview dans ‘But! Paris’ en vente à partir d’aujourd’hui
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