De Paris à Marseille en passant par Lille, il dit tout”¦ Et en toute liberté.
But! : Didier, comment analysez-vous les débâcles de Lille et Montpellier en Ligue des champions ?
Didier ROUSTAN : à‡a rentre dans la logique des choses. Plus à§a va, plus on est loin des grands clubs européens. Notre place, aujourd'hui, elle est plus en Ligue Europa. Ce qui est navrant, c'est qu'on voit des équipes étrangères d'un niveau moyen capables de se surpasser dans certaines rencontres comme le Celtic face à Barcelone, par exemple. Alors qu'en France, on sent qu'il y a une véritable fragilité.
Le 6-1 infligé par le Bayern à Lille reflète-t-il vraiment l'écart entre la France et le reste de l'Europe ?
Non, je ne pense pas. Pour moi, c'est exagéré, à§a reste un accident. Je me rappelle du grand PSV Eindhoven qui avait perdu 6-0 à Geoffroy-Guichard contre le Saint-Etienne de Platini. J'ai vu aussi le grand Bayern de Beckenbauer perdre 7-1 contre Duisbourg”¦ Parfois à§a arrive, màªme aux plus grands. Si l'équipe est dans le doute et qu'elle tourne mal, il peut y avoir des scores fleuves. Après, malheureusement, c'est vrai que si à§a ne va pas dans le bon sens, les clubs franà§ais sombrent rapidement.
Le PSG semble lui armé pour rivaliser sur la scène européenne. Dès cette année ?
En Europe, tout dépend du tirage. Il faut voir qui ils affronteront en 8es. S'ils tombent contre une équipe faible, bien sûr qu'ils auront leur chance. Mais s'ils affrontent le Barà§a ou une équipe de ce standing, à§a sera forcément plus compliqué car ils sont encore loin de ce niveau.
On critique beaucoup le jeu du PSG en ce moment”¦
C'est vrai mais pour moi, c'est logique : il y a eu tellement de changement ! Ancelotti amène une nouvelle culture. C'est un club en pleine mutation. Quand on voit le temps qu'il a fallu à Manchester City, par exemple, je pense qu'il faut àªtre patient”¦
G. B.
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