Pour lui, Paris est clairement devenu une équipe bipolaire. « A y regarder de plus près, un gouffre mental et technique, moral et tactique sépare aujourd'hui un Pastore d'un Cavani, un Thiago Silva d'un Van der Wiel, un Lavezzi d'un Lucas, un Verratti d'un Jallet. Tout semble indiquer que deux PSG cohabitent en un. Et plus le PSG débauche des grands joueurs, plus le PSG affiche des Ibrahimovic, des Cavani des Sirigu, des Thiago Silva, tous des joueurs d'abnégation, de détermination, des joueurs de combat, moins on est enclin à supporter les errements des autres », lâche-t-il.
Il ajoute : « La nonchalance de Pastore passait quand il était la seule star du club, elle insupporte aujourd'hui. Le milieu argentin ne peut plus àªtre ce génie intermittent, inspiré un match sur cinq, quand d'autres, Cavani, Ibrahimovic, Sirigu montrent que vainqueur on peut l'àªtre à chaque fois. De màªme, la timidité de Van der Wiel ne s'accommode plus de la comparaison avec la rage de vaincre de Verratti. L'errance de Lucas, sa lenteur, sa fragilité tactique mettent en relief la vivacité de Lavezzi, son engagement, ses débordements vifs et fulgurants”¦ Sans parler de Jallet, qui va porter comme une croix son match contre Ajaccio, révélateur de toutes ses difficultés”¦ Oui, le PSG semble àªtre devenue une formation à deux vitesses, tirée vers le haut par des joueurs d'exception, comme la Ligue 1 n'en avait pas vu depuis 1998 ».
Pour lui, une seule solution, le PSG doit changer et « ne peut plus accepter que des traà®nards entravent sa marche en avant, quelle qu'en soit la raison, et quand bien màªme cela peut apparaà®tre injuste et cruel (”¦) àªtre aujourd'hui joueur au PSG, c'est illustrer le bien-fondé de la théorie de l'évolution de Darwin : ce qui ne s'adapte pas est condamné à disparaà®tre », conclut-il. À bon entendeur…
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