Ce sont màªme les Lorrains qui ont ouvert la marque par l'intermédiaire de Benjamin Moukandjo, à la conclusion d'une remontée de balle de Djamel Bakar (36e). Heureusement pour Paris, deux buts de son indispensable avant-centre Zlatan Ibrahimovic lui ont permis de prendre les 3 points. Quels enseignements tirer de ce match ?
Points positifs :
– Mené 1-0 à la pause, le PSG a montré du caractère. À défaut de bien jouer, l'équipe a su s'arracher. Cela n'avait pas été le cas à Reims le week-end dernier”¦
– Màªme s'il y aurait beaucoup à redire sur la qualité du jeu parisien, tout ne va pas si mal, à en juger par le nombre d'occasions que Lavezzi & Co se sont procuré. Contre Reims et Valence, il n'y avait quasiment rien eu à se mettre sous la dent.
– On a retrouvé le grand Zlatan ! Le début de match du Suédois a pourtant été délicat, avec plusieurs ballons perdus. À la 49e minute, alors que son équipe était menée 1-0, l’ancien Milanais a màªme raté son duel face à Grégorini. Mais 3 minutes lui ont finalement suffi à inverser le cours de la partie. Le voilà à 24 buts en Ligue 1.
– Marco Verratti est vraiment un orfèvre en matière de passes en profondeur. Plusieurs occasions, ainsi que le deuxième but, sont venus de son pied droit.
– Très bonne entrée de Jérémy Ménez, passeur sur le premier but. Voilà qui va faire du bien à l’ailier, qui a peu joué ces derniers temps à cause des blessures ou après s’àªtre plaint de n'àªtre que remplaà§ant.
Points négatifs :
– Comme toujours, et notamment face aux petits, Paris en entamé son match sur un rythme de sénateur. Et comme toujours, cela a mis son adversaire en confiance. Va-t-on un jour retrouver le PSG du mois de décembre, qui attendait au moins de mener 1-0 ou 2-0 avant de s'endormir ?
– Màªme si la fatigue ne constitue pas une excuse valable au piètre début de match parisien, il est étonnant que Carlo Ancelotti ait si peu modifié son onze titulaire par rapport au match de mercredi contre Valence (7 joueurs reconduits). En procédant ainsi, le technicien use certains éléments comme Lavezzi et se coupe d'un Gameiro, qui méritait franchement, après son excellente entrée en jeu en C1, de connaà®tre enfin les joies d'une titularisation.
– La défense a trop laissé les Nancéiens frapper au but, comme en attestent les tirs de Jebbour et Zitte sur le poteau (27 et 87e).
– Auteur de la perte de balle qui mène au but de Moukandjo, alors qu'il n'était pas sous pression, le Javier Pastore de cet après-midi ressemblait à celui, nonchalant et maladroit, de l'automne dernier. Son coach l'a logiquement remplacé à la pause par Jérémy Ménez.
Bilan : la victoire, et c'est tout. Il n'y a pas grand-chose d'autre à retenir de la prestation des Bleu et Rouge contre l'ASNL. Mais une victoire, c'est déjà bien après deux matches sans succès. D'autant que le club de la capitale va maintenant pouvoir attendre sereinement le résultat du choc entre ses deux poursuivants, Lyon et Marseille, qui s'affrontent demain soir.
