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Espagne

PSG : les + et les – du match face au Barà§a (2-2)

Ceux qui ont éteint leur télévision après le penalty transformé par Xavi à la 88e minute se le reprocheront longtemps.

Blaise Matuidi a en effet permis au PSG d’arracher le match nul (2-2) ce soir en quart de finale aller de la Ligue des Champions face au FC Barcelone. Auparavant, Zlatan Ibrahimovic avait répondu (79e) à l’ouverture du score de Lionel Messi en première période (38e). Quel est le bilan de ce premier grand choc européen du PSG version qatarie ?

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Points positifs :

– Pressing efficace, concentration maximale, projection rapide vers l’avant, occasions de buts… Les hommes de Carlo Ancelotti ont offert une première demi-heure de très haut niveau. Hélas, il ne pouvaient poursuivre sur ce rythme toute la partie.

– On a parfois pointé du doigt, cette saison, le fait que Paris rechigne à se ‘mettre minable’. Ils l’ont prouvé ce soir en revenant deux fois au score dans des conditions difficiles, les coéquipiers de Blaise Matuidi ont un cÅ“ur gros comme à§a.

– Longtemps maladroit dans ses un-contre-un, Zlatan Ibrahimovic termine finalement la rencontre avec un but (chanceux, car son hors-jeu se voyait comme son nez au milieu du visage…) et une passe décisive. C’est pour cela que le PSG l’a recruté.

– Thiago Silva a fait mentir Joey Barton, Lucas a été aussi fantastique durant les 45 premières minutes que lors de la première mi-temps à Valence, et Pastore s’est dépensé sans compter pour assurer sa tâche défensive (si si !). Quant à Maxwell, auteur d’une passe décisive, on a peine à croire qu’il y a six mois, beaucoup le considéraient comme le maillon faible de l’équipe.

– Comme il ne faut se réjouir du malheur des autres, on ne va pas le dire fort, mais ce ne serait pas plus mal que Messi soit absent mercredi prochain…

Points négatifs :

– Au-delà du résultat, guère encourageant en soi, avoir encaissé deux buts à domicile condamne quasiment le PSG. Quitte à faire match nul, un 0-0 aurait constitué une bien meilleure opération.

– Les 25 premières minutes du second acte ont été extràªmement difficiles pour les Parisiens, usés et réduits à courir derrière la baballe comme des petits chiens. On a l’impression que le Barà§a, s’il s’en était donné la peine (et si Messi n’était pas sorti), aurait pu alourdir la marque. Il y a encore une classe d’écart entre les deux équipes au niveau de l’entente collective.

– Si les Blaugrana ont donné une leà§on de réalisme, le PSG regrettera longtemps le tir sur le poteau de Lavezzi après cinq minutes de jeu. Cette occasion aurait pu changer le destin de ce quart de finale.

– Averti à la 66e minute pour une faute sur Andres Iniesta, Matuidi manquera le match retour. Au vu de sa nouvelle performance dantesque (si l’on excepte un ballon rendu à l’adversaire à la 63e), on se demande comment Carlo Ancelotti va pouvoir compenser son indisponibilité.

Bilan : et bien voilà , on sait. On sait que le PSG est une vraie équipe. Pointés du doigt, en France, pour leur irrégularité chronique, toisés avec méfiance par l’Europe qui se méfie de ce ‘nouveau riche’, les hommes de Carlo Ancelotti ont prouvé que leur place parmi les huit meilleures équipes du continent n’avait rien d’une imposture. Et qu’ils avaient une âme, à défaut de rivaliser avec le Barà§a dans la maà®trise du jeu. Au fond, n’est-ce pas plus important que le résultat lui-màªme, qui ne leur laisse que très peu de chances de se hisser dans le dernier carré de la compétition ?

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