En bien ou en mal, Luis Enrique fait beaucoup parler de lui en ce début de saison. Si l’habituelle crise automnale du PSG ne devrait pas frapper cette année – le club pointe à la deuxième place de L1 avec un bilan à l’équilibre en Ligue de Champions – les critiques se portent surtout sur son entraîneur. A poigne. C’est ainsi que, en interne, Luis Enrique cristallise pas mal de tensions dans le vestiaire du PSG.
Le choix des joueurs recrutés, fort des pleins pouvoirs qu’il a obtenus et de la manne financière mise à sa disposition (plus de 400 M€ en deux mercatos), interroge. « Comme s’il ne voulait pas s’adapter au football d’aujourd’hui et garder ses principes originels à tout prix, il a construit un groupe de joueurs, certes forts techniquement pour avoir la maîtrise de la balle, mais dont les limites physiques, principalement chez ses milieux, sont rédhibitoires pour le plus haut niveau », analyse Édouard Cissé dans L’Équipe.
Pour ne rien arranger, personne au sein du PSG ne se sentirait capable de remettre en cause sa philosophie puisque c’est précisément pour cela qu’il a été enrôlé en juillet 2023. Preuve de sa toute-puissance en interne, la direction du PSG a même autorisé qu’il soit suivi au quotidien par la télévision espagnole Movistar+ dans le cadre d’un documentaire dont les bénéfices iront à sa fondation, créée après le décès de sa fille. Quand on connaît la défiance du PSG envers les médias, ce passe-droit en dit long…