« Samedi soir, le choc Lens – PSG (1-1) a tenu ses promesses essentiellement grâce à l'entrain et l'envie des Sang et Or à faire un grand match. En face, Paris nous a encore proposé une bouillie et s'en sort vraiment très bien avec le but de Georginio Wijnaldum dans le money-time. Un but qui permet au PSG de revenir de très très loin.
Comme on pouvait s'y attendre, la concurrence Donnarumma – Navas joue dans les têtes et perturbe un gardien qui était jusqu'à présent exemplaire. Depuis son arrivée du Real Madrid, le Costaricien nous avait habitué aux grands matchs. Là il reste sur deux cagades en peu de temps : son exclusion face à Nantes et sa faute de main sur la frappe de Seko Fofana. Cela commence à faire beaucoup. Le PSG doit se poser de bonnes questions sur sa stratégie. Je reste persuadé que c'était une hérésie de mettre Donnarumma dans les pattes de Navas. Oui, Paris a deux excellents gardiens sur le papier mais il en a déjà fragilisé un en faisant ce choix…
« Pour moi, le PSG ne méritait pas son point à Bollaert »
Au delà de la problématique du gardien, le match de Lens a mis en exergue le fait qu'il n'y a pas d'équipe à Paris. Tout l'inverse de ce qu'on proposé les hommes de Franck Haise face à eux samedi soir. Aujourd'hui, le PSG n'est qu'une addition d'invidualités mais dans le jeu, dans le projet, dans les positions sur le terrain, c'est encore n'importe quoi. Samedi soir, Mauricio Pochettino a vraiment tâtonné tout le match et changé de nombreuses fois de système pour tenter de répondre au jeu du RC Lens. Un jeu pourtant parfaitement identifié et connu de tous depuis un an et demi. Pour moi, le PSG ne méritait pas son point à Bollaert.
« Où est Verratti sur le but lensois ? Il discute avec l'arbitre… »
Je suis totalement d'accord avec les supporters lensois qui ont mis en opposition les « guerriers » nordistes face aux « starlettes à paillettes » parisiennes. L'un des symboles, c'est Seko Fofana, qui a totalement pris le dessus sur le milieu parisien. Ces derniers temps, on justifiait les difficultés du PSG avec l'absence de Marco Verratti. A Lens, il était là et qu'est-ce qu'il fait sur le but artésien ? Il discute avec l'arbitre pour se plaindre d'une soi-disant faute sur Lionel Messi. Au lieu de palabrer et de se prendre pour d'autres, Paris doit apprendre à se retrousser les manches. Sincèrement, on se demande où va ce club ?
Aujourd'hui, c'est génial : le PSG est champion d'automne, Paris a le Ballon d'Or chez lui avec Messi… On a l'impression que le club a gagné la récompense suprême alors que la Pulga est là depuis trois semaines (sic). Si les supporters se contentent de ça… Je crois que beaucoup sont aujourd'hui plus exigeant. Etre champion de France ne suffira pas. On attend de ce Paris qu'il passe un pallier et fasse beaucoup mieux que ce qu'il a démontré à Lens. »