S’il ressemble à une bonne affaire sur le plan financier (25 millions d’euros pour un joueur libre dans un an), le départ de Jesé vers le PSG provoque un petit pincement au cÅ“ur chez certains supporters du Real Madrid et journalistes gravitant autour du club. Avant sa grave blessure en mars 2014, l’attaquant polyvalent était considéré comme le plus grand espoir du centre de formation merengue. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir l’article que lui consacre le quotidien Marca ce vendredi et que le site Canal-Supporters a traduit.
Jesé est présenté comme ‘la plus grande pépite du centre de formation des dix dernières années, le génie si difficile à dompter, l'oiseau rare dont Florentino était amoureux.‘ Certains observateurs le voyaient màªme un jour ‘capable de marcher sur le tapis rouge de Zurich‘ pour que le Ballon d’or lui soit décerné.
Ancelotti adorait le bruit de Jesé…
Les premiers pas de Jesé avec les pros sont retracés, Marca livrant màªme une petite anecdote qui en dit long sur le toucher de balle de l’international espagnol et l’impression produite sur son entraà®neur de l’époque, un certain Carlo Ancelotti.
‘Ancelotti le connaissait à peine. Mais il lui a suffi de le voir frapper la balle. Ancelotti répétait à son entourage : ‘Quand tu entends ce bruit, tu sais que le joueur est spécial.’ C'était le bruit du ballon qui passait par les pieds de Jesé. Certes, il eut du mal à se frayer un chemin à l'ombre de la BBC et de Morata, mais il profita des blessures, grappilla de précieuses minutes… Avec le soutien de Zidane, adjoint à l'époque, il se rendit indispensable grâce à des buts importants. Jusqu'à ce qu'un certain Kolasinac ne se croise sur sa route…’
‘Le PSG, sa dernière chance de devenir le meilleur joueur du monde’
Sead Kolasinac, modeste défenseur de Schake 04 et responsable du tacle qui obligea Jesé à passer huit mois à l’infirmerie en 2014. Depuis, l’international espagnol n’a jamais retrouvé l’intégralité de ses moyens. Son départ au PSG peut-il lui permettre de se relancer ? ‘C'est sa dernière chance pour s'approcher de ce qu'il a toujours voulu àªtre : le meilleur joueur du monde’, conclut Marca.
Sylvain Opair