PSG – Nancy (1-0) : les 4 raisons pour lesquelles Paris a encore galéré

Face aux équipes très regroupées, le PSG éprouve toutes les peines du monde à trouver la faille. Nouvelle illustration avec le court succès de ce samedi contre Nancy (1-0). Comment expliquer ces difficultés ?

Lire le résumé de la partie.

L’éclair de Pastore n’est pas venu

Décisif à Marseille et Niort, le numéro 10 argentin était celui qui, par sa créativité et sa qualité de passe, devait perforer le coffre-fort lorrain. Sa présence a finalement presque eu l’effet inverse. Venant chercher les ballons au niveau du rond central, Pastore a eu tendance, comme c’est souvent le cas avec les techniciens, à trop le conserver ou à chercher la solution la plus compliquée. On aurait envie, parfois, qu’il tente davantage de frappes en première intention.

Les occasions, il faut les mettre

Dans ces matches où la domination territoriale est inversement proportionnelle au nombre d’occasions franches, chaque opportunité d’ouvrir le score doit àªtre saisie au vol. Ainsi Lucas aurait-il pu saboter les plans de l’ASNL dès la 7e minute si son ballon piqué n’avait pas été détourné par Sergey Chernik. Edinson Cavani a quant à lui failli retomber dans ses travers en ratant deux belles occasions aux 51 et 57e minutes. C’était avant de convertir son penalty.

Les latéraux peu utilisés

S’il est vrai que Thomas Meunier évolue un ton au-dessus actuellement, soyons indulgents avec Serge Aurier. Des appels, le latéral droit en a faits. Beaucoup. Et souvent dans le bon tempo. Mais Marco Verratti et les autres ont oublié de le servir en première intention, lui faisait perdre son avance sur son adversaire direct. De màªme, Layvin Kurzawa n’a reà§u le ballon qu’après de nombreux échanges. Une bonne transversale aurait déséquilibré le bloc adverse.

Des coups de pied arràªtés mal exploités

C’est l’une des forces du PSG en 2017. Comme en témoignait l’ouverture du score de Marquinhos au Vélodrome dimanche dernier, le club de la capitale se montre redoutable sur corners et coups francs. Face à Nancy, des corners, Paris en a eu treize. De quoi lui permettre, normalement, de faire la différence. Mais le seul ayant abouti à un but, oeuvre de Lucas, était en fait sorti du terrain avant de re-rentrer. Beaucoup de duels aériens perdus sur les autres.

Sylvain Opair