A l'instar de nombreux noms du football allemand dont son remplaçant au Bayern Munich Oliver Kahn ou le directeur sportif du Borussia Dortmund Joachim Watzke, l'ex-dirigeant bavarois Karl-Heinz Rummenigge a eu les poils qui s'hérissent avec la signature de Lionel Messi au PSG. Une abondance de biens côté parisien qui a eu don de remettre une pièce dans le discours d'agacement de l'ancien attaquant.
Rummenigge pousse l'UEFA à agir
Sur le site de L'Equipe, Karl-Heinz Rummenigge a donc milité pour une réforme du fair-play financier afin de ramener « des conditions de concurrence qui doivent devenir plus équitables » : « Il faut adapter le fair-play financier avec des critères encore plus rigoureux. Le président de l'UEFA Aleksander Ceferin est du même avis. Nasser Al-Khelaïfi est le nouveau président de l'ECA et il connait parfaitement le règlement du FPF. Avec cette fonction, il a un devoir d'exemplarité, assène l'ancien président du Bayern Munich. Il doit y avoir des règles claires pour tous qui ne doivent pas être contournées par des astuces ou des portes dérobées ».
La réforme attendue ne répond pas vraiment à ses demandes
Alors que l'UEFA réfléchit justement à l'instauration d'un Salary Cap avec une Luxury Tax pour les clubs contrevenant, pas sûr que cette idée convienne à Rummenigge. Militant contre les clubs Etats qui dérégulent le marché, cette reforme permettra à un investisseur de faire ce qu'il veut ou presque… Si tant est qu'il paie l'amende, aussi salée soit-elle.