Si Xavi Simons avait la ferme intention de prolonger au PSG, l'ancienne pépite chipée au FC Barcelone a finalement décidé de filer au PSV Eindhoven et d'y signer un contrat de cinq saisons. Un nouveau camouflet dans la politique de QSI qui vise à s'appuyer davantage sur les joueurs du centre de formation.
Le PSG a payé son changement de coach tardif
Dans son édition du jour, L'Equipe revient sur le fiasco du jeune Néerlandais et les raisons de son volte-face. Un couac causé en grande partie par la torpeur du PSG à avancer sur ses dossiers et à solutionner la question de l'entraîneur en temporisant au maximum pour Zinédine Zidane avant de finalement basculer sur Christophe Galtier.
Xavi Simons a attendu durant tout le mois de juin des précisions sur le projet sportif et sa place dans celui-ci. Lassé d'attendre qu'un décideur l'appelle, le milieu de terrain a été dragué avec insistance par le PSV, lequel a vendu son environnement idéal dans un cadre épanouissant et sans pression où il aurait une place garantie avec le départ de Mario Götze. Son compatriote Georginio Wijnaldum l'a également encouragé à partir. Simons a également apprécié d'avoir eu au téléphone Ruud van Nistelrooy, l'entraîneur du club néerlandais.
Le PSG garde quand même une chance de le rapatrier
Plutôt que de prolonger à Paris et filer au PSV en prêt, Xavi Simons a opté pour la ligne directe. Selon L'Equipe, le PSG a tenté jusqu'au bout d'inclure une clause de rachat, persuadé de l'éclosion de la pépite. Chose que le club francilien n'a pas obtenu même si, de son côté, Xavi Simons s'est entendu avec le PSV pour disposer d'une clause de départ si une proposition d'au moins 4 M€ venait à tomber.