Si Nasser Al-Khelaïfi a clairement laissé entendre que Kylian Mbappé ne partirait pas du PSG cet été et qu'il ne quittera pas non plus le club libre à l'issue de son contrat en 2022, le président du club de la Capitale a-t-il réellement la main ? Didier Roustan en doute fortement…
Dans L'Equipe du Soir dimanche, le journaliste a quand même fait remarquer que, du fait de son statut et de la durée restante de son contrat, C'est bien Kylian Mbappé qui était « en position de force ».
Mbappé, un dossier trop médiatique pour être traité comme Rabiot
« Au final, c'est Mbappé qui décidera » et le PSG n'a aucun moyen de pression… Pas même d'écarter son avant-centre en cours de saison s'il refuse de prolonger comme cela avait été fait à l'époque d'Antero Henrique avec Adrien Rabiot.
« Tu ne pourras pas pénaliser Mbappé avec six mois sans jouer sous prétexte qu’il refuse de signer une prolongation. C’est impossible. Déjà, cela a été un peu contreproductif avec Rabiot. Mais c’était à l’échelon français. Tu ne peux pas comparer le cas de Rabiot avec celui de Mbappé. Tu ne pourras pas faire ça, rien qu’en termes d’image. Ca monterait jusqu’à la présidence », promet Didier Roustan, qui voit une issue positive cette fois-ci : « A mon avis, ça s’arrangera. Mais on en est au stade du rapport de force. Rien ne presse pour Mbappé et il veut des garanties sportives ».