Dans un excellent blog (Footloose) sur son site, l’Equipe donne la parole à certains footballeurs. Et cette fois, place à Fabrice Fiorèse qui, dans sa carrière, a eu comme particularité de connaà®tre les deux clubs amis du championnat de France : le PSG et l’OM. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Fiorèse était en grande forme au moment de l’entretien. L’OM, le PSG, Sylvain Armand, tout y passe. Au sujet du latéral du PSG, tout d’abord : ‘Ce qui m'a étonné, c'est qu'un fameux latéral gauche qui est encore au PSG m'a mis un attentat devant la tribune présidentielle. Il a failli me péter la cheville alors qu'il n'avait rien à avoir dans ces histoires. Vraiment un petit con. Quand je vois que huit ans après, vu ce qu'il a apporté à ce club, il est toujours là , je me dis qu'il a vraiment dû”¦ Pour certains, on devrait faire un test de QI. Il n'y a pas que les pieds qui comptent.’
L’OM, il regrette…
Place, aussi, au club olympien. ‘J'étais convaincu que je pouvais faire quelque chose, mais quand tu ne te sens pas bien, pas épaulé, tu es un peu comme un lion en cage. C'est : «Démerde toi ou crève». Au départ, je pensais que à§a allait s'arranger, mais au bout de trois mois, j'ai compris. A la sortie de la Commanderie, j'allais pour signer des autographes et là , le petit groupe de supporters partait en me disant : «Va te faire enc”¦ Tu crois qu'on en veut de ta signature ?» J'ai surtout essayé de protéger ma famille. Mon quotidien se résumait à : maison-Commanderie ; Commanderie-maison. L'OM a flingué ma carrière, mais je suis aussi responsable de mon choix. Je n'avais pas mesuré l'ampleur du truc.‘ Et histoire de ne pas àªtre en reste, une petite dernière pour coach Vahid, Halilhodzic, que Fiorèse a eu à Paris. ‘Au PSG, il faut àªtre bon tout de suite. En tant que vice-capitaine, je suis allé lui parler pour lui dire de donner plus de lest, d'aider les nouveaux, mais il a pensé que je venais revendiquer des choses dans mon intéràªt”¦ Il s'est senti trahi, il est devenu parano, il a tout mélang锦‘