Désireux de se lancer dans la création d'une société commerciale rachetant une partie des droits de Ligue 1, la LFP a communiqué sur les avancées de ce mardi 14 décembre. Une dizaine d'offres ont été reçues : « Il appartient désormais à la LFP et ses conseils d’analyser l’ensemble de ces offres à la lumière des critères d’évaluation retenus (expertise, valeur ajoutée, plan de développement, valorisation, financement, gouvernance, etc.) afin de procéder, ces prochains jours, à une sélection d’un nombre limité de candidats pour la seconde phase du processus de consultation ». La deuxième phase du projet visant à lever plus d'un milliard et demi d'euros afin de soutenir le football français face à la crise devrait intervenir au début de l'année 2022.
Des matchs de L1 en clair dès 2024, de nouvelles garanties réclamées ?
En attendant que le projet de la Ligue voit le jour, le football français était un sujet de rapport parlementaire, déposé par le député Régis Juanico (Générations.s) et soutenu par Cédric Roussel (LREM). En effet, comme le rapporte l'AFP, ces derniers ont plaidé pour la création d'un lot spécial sur les prochains appels d'offres comprenant un match en clair afin de « soutenir l'exposition » de la Ligue 1.
Ce rapport préconise aussi le passage de la vente des droits TV sur une période allongée de 4 à 5 ans… Donc sur la période 2024-29. Il est aussi envisagé de réclamer une « garantie autonome » émanant d'un établissement bancaire « de premier rang » afin d'éviter les mauvais payeurs type Mediapro. Le rapport préconise le versement d'un acompte de 10% à la conclusion de l'appel d'offres, la souscription d'une assurance pour couvrir un éventuel défaut de paiement, et propose que la Ligue puisse s'opposer, si elle le souhaite, à d'éventuels accords de "sous-licence" entre diffuseurs, qui présentent un "risque spéculatif".