Le point médical
"Des retours, non. Hamari Traoré sera dans le groupe. Warmed Omari, suspendu à Auxerre, est de retour. Xeka a repris l’entraînement collectif mais sera trop juste pour le déplacement à Paris. Lorenz Assignon, Martin Terrier et Jérémy Doku sont toujours en réathlétisation. Désiré Doué est de retour après son petit coup de forme. Les malades ? Oui ça va mieux. Je pense qu’on a été handicapé à Auxerre par ça. On a eu beaucoup de joueurs touchés, et pour avoir échangé avec eux, pour la plupart ils avaient quand même les jambes assez lourdes avant et pendant le match. Ça peut être aussi une explication à notre match très très moyen d’Auxerre."
Le match nul face à Auxerre
"Ce qui a fait notre force, c’est le sens du collectif. Jouer ensemble quand on a le ballon, faire les courses, les efforts ensemble, les efforts les uns pour les autres. Jouer juste avec le ballon. Sur le match d’Auxerre, on a oublié un peu tout ça, ce qui ne nous a pas permis de gagner le match, et de faire un match qui est peut-être l’un des moins bons matchs que nous ayons fourni depuis que je suis à la tête de l’équipe. J’ai le souvenir d’un match contre Reims ici qui n’avait pas été non plus extraordinaire. Celui-ci ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs."
Le choc face au PSG
"Oui on sait que dans ces matchs-là, on a forcément plus de vigilance. Si on devait afficher le même état d’esprit dimanche que celui affiché à Auxerre, on peut prendre une belle fessée. J’espère que ça va nous servir pour resserrer les rangs. Oui, c’est un message que je fais passer, mais je le fais passer depuis qu’on est arrivés, que je suis là, avec mon staff tous jours. Des périodes sont plus difficiles que les autres mais on a la chance d’avoir un groupe sain. Il y a toujours des éléments concernés, proactifs et c’est très important quand on a des non-matchs comme à Auxerre."
Est-ce un match bonus avant la trêve ?
"Non pas un match bonus. C’est sûr que c’est un match où on a tout à gagner, donc c’est plus facile, entre guillemets d’aborder ce genre de match, car la logique voudrait que le PSG s’impose, mais on sait qu’on a quand même dans l’ensemble plus de faculté à bien jouer contre les équipes qui jouent bien au football et qui ouvre le jeu, ce qui est le cas de Paris. Ça nous laisse toutes nos chances. Mais on n’y va pas en se disant que c’est un match bonus, on y va avec l’ambition de jouer notre jeu. On sait que c’est une grande équipe en face avec des très grands joueurs, mais ce que je souhaite c’est qu’on y aille avec l’ambition de jouer notre jeu pour ne pas avoir de regrets à la fin du match. Je ne vais pas au Parc pour mettre le bus devant le but de Stade et essayer de faire un 0-0 et faire un hold-up sur un coup de pied arrêté ou une contre-attaque. On y va avec notre philosophie de vouloir jouer. Forcément ça va créer des déséquilibres, forcément ça ouvrira des brèches dans lesquelles ils pourront s’engouffrer mais ça veut dire aussi qu’on peut leur poser des problèmes, car ce n’est pas ce qu’ils ont l’habitude de subir."
La course à l'Europe
"Je ne suis pas inquiet car j’ai un groupe composé de joueurs responsables, actifs, concernés, et qui ont envie de décrocher cette place européenne, quelle qu’elle soit. Et jusqu’à la preuve du contraire ce sont des éléments qu’on maitrise jusqu’à la fin de saison car on est 5e et on a notre destin entre nos pieds, nos mains. Il n’y a pas à être inquiet, on voit que beaucoup d’équipes sont dans une période un peu plus difficile aussi. A nous de rebondir et de faire une fin de saison comme on a su le faire par le passé avec une série de matchs à jouer sur les 10 derniers matchs, si on enlève celui de Paris."
Propos retranscrits par Stade Rennais Online et Ouest-France.