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Ligue 1

PSG-Stade Rennais : pourquoi et comment les Rennais peuvent nourrir d’immenses regrets (1-1)

Dans le cadre de la 23e journée de Ligue 1, le PSG accueillait à compter de 17 heures 05 le Stade Rennais au Parc des Princes. Au terme de la rencontre, et du match nul entre les deux formations (1-1), voici ce qu’il faut retenir.

Souffrir et résister…

Un bloc bas, voir même très bas, des pertes de balles en cascade au milieu de terrain, avec une incapacité constante de remonter le terrain, voici le résumé de ce PSG-Stade Rennais en début de rencontre. Avec, vous l'avez compris, une formation parisienne bien décidée à étouffer son adversaire pour prendre l'avantage le plus rapidement possible. Et qui n'avait cesse de harceler le porteur de ballon rennais. Résultat, 70% de possession pour la formation de Luis Enrique au terme du premier quart d'heure, mais pas de réelle occasion franche, si ce n'est un joli mouvement, côté droit, ponctué d'une frappe d'Hakimi (14e), contrée par un défenseur breton. Les efforts des Parisiens allaient peu à peu porter leurs fruits. Et il fallait une sublime parade de Mandanda pour préserver le 0-0 en détournant sur sa droite une frappe de Vitinha (20e). Les hommes de Julien Stéphan, pas avares de leurs efforts, avaient déjà tenu une bonne vingtaine de minutes. Sans Bourigeaud, ni Terrier, laissés sur le banc de touche. Tout sauf anodin. 

Le bijou personnel de Gouiri

Devenu consultant pour Canal Plus, Frédéric Antonetti, ancien entraîneur du Stade Rennais, assurait à l'antenne que le seul exploit personnel d'Amine Gouiri méritait le déplacement au Parc des Princes. Et comment ne pas lui donner raison. A la 33e minute, et à trente mètres du but de Donnarumma, l'ancien lyonnais, dans l'axe, prenait Vitinha de vitesse, réalisait un grand pont sur Danilo, résiliation au retour de Berlado et, dans la surface de réparation, ponctuait son action personnelle par un extérieur du pied droit dans la lucarne du gardien parisien (0-1, 33e). Un but tout simplement exceptionnel. Et puisque le show Gouiri ne devait pas s'arrêter là, trois minutes plus tard, il éliminait Beraldo aux abords de la surface parisienne avec un double contact, mais oubliait Kalimuendo sur sa gauche, préférant la solution personnelle avec une frappe du gauche non cadrée (36e). En une période, le SRFC avait dans le même temps mis le beau de chauffe et laisser oeuvrer son artiste maison. Tout avait parfaitement été exécuté. 

Faible réaction parisienne

La question était dans toutes les têtes des supporters du PSG : quel visage allait montrer la formation de Luis Enrique au retour du vestiaire ? On imaginait aisément un nouveau pressing, à l'image de ce qu'il s'était produit en première période. Ainsi que de nombreuses situations favorables aux 20 mètres. Il n'en fut rien. Car à l'exception d'un coup-franc dangereux d'Hakimi, sur le côté gauche, ou d'une frappe dans les airs de Demblélé (56e), rien n'était à signaler. Il fallait en revanche une main gauche ferme de Mandanda pour détourner une frappe enroulée et vicieuse du pied gauche de Dembélé (58e). On était loin, et c'était surprenant, de la mainmise parisienne de la première période. Et la sortie de Mbappé, remplacé par Ramos à la 65e minute, constituait assurément l'autre surprise de cette seconde période.

Le SRFC éteint Paris et finit mieux

Julien Stéphan allait attendre le milieu de la seconde période pour faire enter ses tauliers. Car après Bourigeaud (en lieu et place de Désiré Doué, 56e), Terrier et Truffert foulaient la pelouse du Parc des Princes à la 66e minute. Des choix qui ne remettaient guère en cause l'équilibre de la formation bretonne, bien au contraire. L'occasion la plus nette était ainsi celle de Bourigeaud qui, dans la surface de réparation et à deux mètres du but parisien, coupait un centre arrivé de la gauche, sans parvenir à cadrer sa frappe du pied droit (69e). Les supporters rennais allaient connaître des surfeurs froides lorsque l'arbitre de la rencontre sifflait un pénalty pour une supposée faute de Doué sur Ramos (84e). Mais la VAR intervenait et le pénalty était logiquement annulé.

Terrible coup dur

C'est encore avec la VAR que le match allait connaître un dénouement inattendu. Car cette fois, et pour une supposée faute de Mandanda sur Ramos, alors que ce dernier avait bel et bien perdu le ballon, le PSG obtenait un pénalty, transformé par l'attaquant portugais. Sacrée désillusion pour le SRFC qui, avec un succès, serait revenu à trois points de la 4e place et de la Ligue des Champions.

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