PSG : un journaliste révèle pourquoi Al Khelaifi a intéràªt à garder Emery

Mais les jours d’Unai Emery ne sont pas forcément comptés car il protège finalement son président !

Que se passera-t-il mercredi si le PSG subit une nouvelle défaite, qui plus est au Parc des Princes et face à la lanterne rouge lorientaise ? La première idée qui vient à l’esprit, c’est que la tàªte d’Unai Emery pourrait rouler dans la sciure. Mais le journaliste du Parisien Ronan Folgoas, spécialiste du club de la capitale, n’y croit pas beaucoup”¦ “La crise sportive que traverse le PSG depuis deux semaines provoque des turbulences à tous les étages du club, a-t-il expliqué lors d’un tchat. Mais à court terme, celui qui se retrouve en première ligne, c’est bien Unai Emery. Comme souvent dans ces cas-là , l’entraà®neur servira peut-àªtre de fusible à son président. Mais ce sera vraiment en dernier recours, si la pression est énorme. Tout autre résultat qu’une défaite contre Lorient permettra à Emery de rester au PSG. Au fond, Nasser Al Khelaifi n’a aucune envie de précipiter le départ de son coach. Sinon, c’est lui qui se retrouvera tout de suite en première ligne.”

“Avec les années qui passent, il est normal qu’on louche aussi sur le président”

Et, effectivement, on peut se poser des questions sur les qualités de Nasser Al Khelaifi comme président du PSG. Certes, il est devenu le plus titré des numéros un dans l’histoire du club mais c’est grâce à la puissance financière du Qatar. Pour le reste, nombre de ses choix ont interpellé, le dernier en date se nommant Patrick Kluivert”¦ “En temps de crise, les regards se tournent vers l’entraà®neur. Mais avec les années qui passent, il est normal qu’on louche aussi sur le président. Son rôle n’est pas simple. D’abord parce que le PSG n’occupe qu’une partie de son emploi du temps. Ensuite parce qu’il doit lui-màªme composer avec Doha, l’émir Tamim et ses conseillers de l’ombre. Tout ceci entretient la confusion sur la gouvernance du club.” Et pourrait aboutir à un changement à ce niveau si la crise persiste ?

R.N.